Le Colonel Kossi Gbézondé Akpovy a été élu nouveau président de la Fédération Togolaise de Football (FTF), avec 25 voix sur 47 votants à l’issue du congrès ordinaire tenu ce samedi dans un grand hôtel de Lomé, a constaté l’Agence Savoir News.
Le Col Akpovy – de la liste Nouvel Élan – a devancé les deux autres candidats en lice : Wona Kokou Germain (16 voix) et Dobou Kwadzo Gerson (6 voix).
Démarré à 12H05 (après la cérémonie officiellement d’ouverture et les protocoles d’usage), le vote n’a duré que 30 minutes. Tour à tour, les délégués — venus des ligues et clubs de première et deuxième divisions — ont glissé le bulletin unique dans l’urne placée devant l’assistance.
« Ce jour est un grand jour, un grand jour pour le football togolais. Au terme de ce processus, j’ai la ferme conviction que nous venons de mettre fin aux crises incessantes et aux querelles intestines qui avaient plongé inutilement notre sport roi dans une déliquescence totale », a déclaré le Col Akpovy, peu après son élection.
Conscient de sa responsabilité à la tête de la FTF, ce dernier a indiqué qu’il n’a que des « urgences ».
« Entre autres urgences, la préparation de la double confrontation en mars prochain, entre les Éperviers et les Aigles de Carthage de Tunisie dans le cadre des éliminatoires de la CAN Gabon/2017, la relance des compétitions nationales et l’adoption des textes d’application des nouveaux statuts », a-t-il souligné.
Le Col Akpovy a tendu la main à tous les acteurs pour redresser le football togolais, « la tâche étant immense, et ne peut se réaliser qu’avec le concours de tous ».
M.Guy Lorenzo (ministre de la Communication, de la culture, des sports et de la formation civique) a exhorté le nouveau bureau exécutif de la FTF, notamment son président à mobiliser l’équipe nationale, « sans exclure quiconque et lui redonner confiance et fierté de jouer pour notre drapeau ».
Le ministre a surtout mis l’accent sur les défis qui attendent le nouveau président de la FTF et l’a invité à se doter « très rapidement » d’un directeur technique national et d’un secrétaire général qui auront la « lourde tâche de l’épauler ».
Précisons que le football togolais traverse depuis près de deux ans, une grave crise : les activités sont au point mort, et le ballon ne roule plus sur les stades depuis plus de 16 mois. FIN
Junior AUREL
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