La ville de Porto-Novo (environ 35 km à l’est de Cotonou) a enregistré un décès lié à la fièvre virale hémorragique de Lassa, a annoncé Dr.Orou Bagou Yarou Chabi, directeur national de la Santé.
C’est le premier cas mortel enregistré dans la capitale béninoise, depuis le début l’épidémie qui sévit notamment à Tchaourou et ses environs dans le Borgou (420 au nord de Cotonou). Au total 12 personnes sont ainsi mortes au Bénin de cette maladie depuis environ un mois.
« A la date du 3 février nous avons enregistré 25 cas suspects dont 12 morts de la fièvre hémorragique Lassa », a précisé Dr. Chabi.
« Actuellement, plus de 350 personnes sont suivies pour avoir côtoyé ces malades. Nous mettons les moyens à la disposition des centres de santé pour la veille permanente, car nous sommes sérieusement menacés », a-t-il souligné.
Précisons que le nord du Bénin (Tanguiéta) avait été frappé par ce virus en octobre et novembre 2014, qui a fait au moins neuf morts.
Rappelons que la fièvre de Lassa est une fièvre hémorragique (causée par un arenavirus nommé « virus de Lassa »), proche de la fièvre Ebola, décrite pour la première fois en 1969 dans la ville de Lassa, dans l’État de Borno, Nigeria.
La fièvre de Lassa est une fièvre hémorragique virale aiguë d’une durée d’une à quatre semaines qui sévit en Afrique occidentale.
La fièvre de Lassa est endémique au Bénin (où elle a été diagnostiquée pour la première fois en novembre 2014), en Guinée, au Liberia, en Sierra Leone et dans des parties du Nigéria, mais elle est sans doute présente aussi dans d’autres pays d’Afrique occidentale. FIN
De Cotonou, Lucia Fèmi SIMON
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