L’information a fait le tour de l’actualité dans la soirée du mercredi 6 janvier. Un caporal de l’armée béninoise abattu dans des conditions non encore élucidées.
Il y a environ un an, les Forces Armées Béninoises (FAB) ont fait la +Une+ de l’actualité suite à des événements douloureux qui se sont déroulés à la base des Forces aériennes et qui se sont soldés par la perte de deux hommes en uniforme. Mercredi 6 janvier, c’est un événement similaire qui s’est produit. Cette fois-ci, au camp Ghézo, selon les premières informations.
Des recoupements faits des informations glanées çà et là, il ressort que l’homme dont le corps sans vie, habillé en tenue militaire tout ensanglanté, photographié fait depuis quelques heures le tour des réseaux sociaux serait un caporal des Forces armées béninoises du nom de Rachid Dangou.
Il aurait été abattu alors qu’il refusait d’obtempérer à une sommation à lui faite par d’autres éléments mandatés de la mission de l’appréhender.
Des sources contactées au sein des FAB ont simplement confirmé le décès d’un militaire, un caporal plus précisément sans autres détails. Mais d’autres évoquent l’appartenance du cujus au contingent béninois fraîchement revenu d’une mission de maintien de la paix en Côte d’ivoire.
Un contingent qui, on se rappelle avait fait parler de lui il y a quelques jours et aurait même fait de la fronde pour raison de primes impayées. Le regretté caporal est cité depuis mercredi 6 janvier comme étant l’un des artisans de cette « rébellion » qui aurait finalement porté ses fruits avant le retour au pays de la troupe. Toute chose qui, dit-on, n’aurait pas plu à sa hiérarchie qui lui demanderait des comptes.
La situation du mercredi 6 janvier qui, finalement lui a été fatale puiserait même ses racines de cette fameuse affaire, apprend-t-on. FIN
En Photo: le caporal Rachid Dangou
SOURCE : LA NATION (Quotidien national)
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