« Tout citoyen togolais a un rôle à jouer pour l’édification d’un Etat de droit, où le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales doit être sauvegardé. Car, la dignité de l’être humain doit être au cœur des préoccupations de l’être humain », a déclaré le ministre de la justice et des relations avec les institutions de la République, Pius Agbetomey en prélude à la célébration de la journée internationale des droits de l’homme.
La journée du 10 décembre a été proclamée « Journée des Droits de l’homme » par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1950. Cette proclamation vise à promouvoir auprès de tous les peuples, la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH), un idéal commun à atteindre par tous et par toutes les nations.
Au Togo, plusieurs instruments relatifs aux droits de l’homme ont été ratifiés : l’opérationnalisation des Cours d’Appel, l’adoption de la loi organique sur la Commission Nationale des Droits de l’homme (CNDH) afin de lui permettre de jouer le rôle de mécanisme nationale de prévention de la torture et l’adoption par l’assemblée nationale du nouveau code pénal.
« Des progrès, nous en avons réalisés », a affirmé le ministre, citant en exemple le nouveau code pénal adopté en novembre par le Parlement.
Selon lui, « ce code a domestiqué dans son dispositif, les conventions de Genève relatives au Droit international humanitaire, la convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels inhumains et dégradants ».
« Le droit à la réparation et les garanties de non répétition constituant un élément essentiel dans un processus de justice transitionnel, le gouvernement a mis en place le Haut Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale (HCRRUN) pour la mise en œuvre des recommandation de la Commission Vérité Justice Vérité (CVJR), (…), le pacte international relatif aux droits civils et politiques, la convention pour l’élimination de toutes les formes de discriminations raciales et la convention pour l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes », a-t-il poursuivi.
Mais des défis restent à relever, a reconnu Pius Agbetomey, invitant chaque citoyen à jouer sa partition pour qu’ensemble, on puisse relever les défis auxquels fait face la nation.
Rappelons que la Journée des droits de l’homme/2015 est consacrée au lancement d’une campagne qui marque le 50e anniversaire des deux Pactes internationaux relatifs aux droits de l’homme : le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, qui ont été adoptés par l’Assemblée générale des Nations Unies le 16 décembre 1966.
Ces deux Pactes, ainsi que la Déclaration universelle des droits de l’homme, forment la Charte internationale des droits de l’homme, énonçant les droits civils, politiques, culturels, économiques et sociaux qui sont les droits de tous les êtres humains. FIN
Ambroisine MEMEDE
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