Un nouveau préfet de l’Oti a été nommé et un nouveau chef de canton également installé, mesures prises par le gouvernement dans le souci de ramener le calme et la sérénité, suite aux nouvelles manifestations enregistrées jeudi et vendredi, faisant deux morts, indique un communiqué du Conseil extraordinaire des ministres.
Parmi les deux victimes, le directeur régional des services de police pour la région des Savanes, lynché à mort jeudi par de jeunes manifestants.
Les manifestants réclament la libération des autres personnes encore détenues dans la prison civile de Dapaong, suite aux manifestations des 6 et 7 novembre qui ont fait cinq morts et des blessés.
Dans son communiqué, le gouvernement « déplore une fois de plus, cette escalade inacceptable de violences aux conséquences dramatiques ».
Le gouvernement a également décidé du retrait des éléments des forces de 3ème catégorie (militaire), initialement réquisitionnés par les autorités locales.
Ce samedi, la ville de Mango était calme, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News dans la région.
Tôt le matin, certains étaient sortis dégager les restes des barricades de la veille qui jonchaient encore les rues. Aucun manifestant n’était visible dans les artères de la ville.
A l’origine de ces manifestations, le projet de réhabilitation en cours du complexe d’aires protégées Oti-Keran-Mandouri (OKM), qui couvre une superficie de 179.000 ha. Les manifestants ne veulent pas dudit projet.
Ce programme financé à plus de 4 millions de dollars par le PNUD et l’UEMOA, s’inscrit dans le cadre du projet : « Renforcement du rôle de conservation du système national des aires protégées du Togo ». FIN
Photo @ Archives (Manif du 6 novembre)
Edem Etonam EKUE
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