Des techniciens de laboratoire des nouveaux centres de dépistage et de traitement de la tuberculose à la bacilloscopie, formés à Kpalimé

Des techniciens de laboratoire des nouveaux centres de dépistage et de traitement de la tuberculose à la bacilloscopie sont formés depuis lundi et pour cinq jours à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), sur la microscopie des Bacilles de Koch (BK), a constaté l’Agence Savoir News.

Organisée par le Programme National de Lutte contre la Tuberculose (PNLT) à travers le ministère de la Santé et de la Protection sociale, cette formation vise à accroître les performances du dépistage et à améliorer le taux de succès thérapeutique des malades tuberculeux.

Cette formation se déroule en deux sessions : des exposés et communications en salle et des travaux pratiques sur le terrain.

Ces techniciens de laboratoire seront mieux outillés sur les modules relatifs aux généralités sur les mycobactéries et la confection TB/VIH, la situation de la tuberculose au Togo, l’organisation générale du laboratoire, les mesures d’hygiène et de sécurité du laboratoire et la collecte des échantillons de crachat.

Ils recevront également une bonne dose de notions sur le remplissage du bulletin et du registre, la technique de coloration de Ziehl-Neelson (confection des lames), la transcription des résultats, la conservation des lames et gestion des déchets, ainsi que les nouvelles méthodes de diagnostic de TB et entretien du microscope.

Selon Dr. Hainga Boukoulmé (coordonnateur du PNLT), la tuberculose sévit au Togo sous la forme endémique, cette maladie n’est pas équitablement répartie sur l’étendue du territoire national.

Les zones de forte prévalence de cette maladie sont les régions de Lomé-commune, maritime et des plateaux qui sont les zones de de fortes densités de population, a-t-il souligné.

En 2014, a précisé Dr. Boukoulmé, 2.600 cas de tuberculose ont été dépistés au Togo dont 70% de ces cas proviennent de ces trois régions : « Les performances dans le dépistage de la tuberculose (TB) sont en constante régression ». A en croire ce dernier, le nombre de cas dépistés est passé de 3.119 en 2009 à 2.577 en 2014.

De même, le taux de décès des patients tuberculeux sous traitement a augmenté de 2012 à 2013, passant de 5% à 6%.

Ces faibles performances sont imputables à l’insuffisance de couverture du territoire national par les Centres de Dépistage et de Traitement (CDT), a ajouté Dr. Boukoulmé, précisant que l’une des orientations majeures du Plan stratégiques du PNLT/2015-2019 est d’assurer aux populations, un accès universel au diagnostic et au traitement de qualité. FIN

De Kpalimé, Yao DJANTE

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