Le Togo va bénéficier d’un crédit de 15 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA) pour renforcer les capacités des autorités nationales en gestion des ressources minières de manière durable sur le plan écologique, social et économique, dans le cadre du nouveau Projet de Développement et de Gouvernance Minière (PDGM).
Le PDGM est un projet de cinq ans (2016-2020) qui vise à aider le Togo à rationaliser les dispositifs des institutions clés impliquées dans les industries extractives en vue de renforcer leur efficacité et leur redevabilité.
Le projet contribuera également à renforcer la gestion efficace du secteur minier en se concentrant sur les questions de gouvernance minière, de transparence, de supervision et d’efficacité, mais aussi du développement environnemental et socio-économique.
Le PDGM portera sur les défis stratégiques principaux pour garantir le développement durable du secteur minier togolais.
Il veillera à la mise en place des ressources humaines nécessaires, des formations et des capacités institutionnelles pour planifier et gérer les opérations minières ainsi qu’à l’ établissement des conditions requises pour que le secteur contribue au développement économique et social du pays.
Selon M. Pierre Laporte (nouveau directeur des opérations pour le Togo), « le PDGM est en phase avec les priorités fixées par les autorités togolaises, comme avec les objectifs plus généraux du Groupe de la Banque mondiale, pour promouvoir la croissance économique à travers le développement des infrastructures, de même qu’il soutient l’amélioration du climat de l’investissement et la facilitation de l’activité économique. Il a aussi été conçu pour permettre aux communautés locales de mieux bénéficier des retombées de l’activité minière ».
Ce dernier s’est dit heureux de présider à l’approbation de ce projet, qui correspond au premier crédit de l’IDA au Togo depuis son entrée en fonction le 1er novembre dernier.
Pour M. Morten Larsen (chargé du projet à la Banque mondiale), « le Togo possède un immense potentiel minier encore insuffisamment exploité pour contribuer à la croissance économique du pays. Le projet permettra aux autorités nationales et locales d’attirer des investissements durables de long terme dans le secteur et veillera que toutes les parties prenantes, au niveau central et local, bénéficient de manière équitable des retombées de l’activité minière ».
Notons que le secteur extractif est l’un des pôles majeurs du développement économique du Togo et constitue, à ce titre, un axe prioritaire pour le gouvernement. En 2014, le Togo a tiré 4 % de ses recettes totales des activités minières, les exportations du secteur extractif représentant 22 % du total des exportations.
Rappelons que l’Association internationale de développement (IDA) est une institution de la Banque mondiale fondée en 1960. Elle accorde des dons et des crédits sans intérêts aux pays les plus pauvres, afin de les aider à mettre en œuvre des programmes qui stimulent la croissance économique, contribuent à la réduction de la pauvreté et améliorent les conditions de vie des plus démunis. FIN
Ambroisine MEMEDE
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