Quelque 25 journalistes (médias public/privé) ont entamé ce lundi à Lomé, une formation de trois jours afin de mieux cerner les « fondamentaux du journalisme professionnel », initiative du Centre de formation et de recyclage en communication, a constaté l’Agence Savoir News.
Une cinquantaine de journalistes doivent recevoir cette formation, la deuxième vague suivra.
L’ouverture officielle des travaux a été présidée par M. Guy Madjé Lorenzo, ministre de la communication, de la culture, des sports et de la formation civique, en présence de son collègue des enseignements primaire, secondaire, chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle Georges Kwawu Aïdam.
M. Biossey Kokou Tozoun, président de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) était aussi présent.
Le journaliste professionnel est un technicien travaillant sur une matière première informelle: les faits. Il les recherche, les trie et les traite pour les rendre signifiants, assimilables et attrayants. Le journaliste professionnel est conscient de la haute responsabilité sociale de sa profession.
« Dans la recherche, la collecte, le traitement et la diffusion de l’information, le journaliste doit toujours avoir à l’esprit le respect du code de la presse et de la communication, de l’objectivité et de l’impartialité dans le traitement de l’information. Il doit s’abstenir d’accepter la calomnie, les accusations sans preuves, la déformation des faits et s’attacher au respect de la vie privée, des droits de l’homme, du développement et de la bonne gouvernance », a souligné M. Guy Madjé Lorenzo.
« Il exercera ainsi sa profession avec dignité, probité et honnêteté dans le respect de la ligne éditoriale et de la clause de conscience.Toutes ces valeurs concourent à faire de lui un véritable professionnel de la communication et à faire de notre presse, une presse libre et indépendante », a-t-il souligné.
Selon lui, il est judicieux de continuer à renforcer les capacités des acteurs et professionnels des médias pour remédier aux différents manquements et surtout donner un nouvel élan au paysage médiatique togolais.
Le paysage médiatique togolais compte actuellement plus d’une centaine de journaux, une dizaine de télévisions privées, environ soixante-dix radios commerciales et communautaires et les médias de service public, sans oublier les médias en ligne.
« Force est de constater que, les acteurs qui animent les médias manquent de formation adéquate et suffisante, ce qui se traduit notamment par l’insuffisance dans le respect des principes fondamentaux qui relèvent de leurs professions et leurs rôles dans l’édification de la bonne gouvernance.
Aussi, présentent-ils des faiblesses dans l’écriture journalistique, les genres rédactionnels, les techniques de l’interview, la préparation et la rédaction des grands reportages, la gestion des rumeurs pour ne citer que ceux là », a précisé le ministre.
Ces journalistes en formation suivront six communications qui porteront notamment sur l’écriture journalistique et les genres rédactionnels, le journalisme d’investigation, la gestion des rumeurs et la pratique d’une conférence de rédaction. Ils seront également soumis à des exercices pratiques avec des reportages sur le terrain. FIN
Ambroisine MEMEDE
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