Une quarantaine de jeunes se sont réunis lundi à Lomé en atelier de formation axé sous le thème « les jeunes dans la gouvernance de l’eau et la sécurité alimentaire face au changement climatique », afin de réfléchir sur leur rôle et responsabilités dans les différents défis climatiques, a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.
L’ouverture des travaux présidée par M. Tété Tiassou Représentant de l’Union Européenne au Togo, s’est déroulée en présence de M. Gilles Petit De La Villeon (Représentant de l’Ambassadeur de France au Togo) et de M. Flamay Ahiafor (Président Afrique du Parlement Mondial de la Jeunesse pour l’Eau).
L’année 2015 marquera un tournant décisif dans la vie de l’humanité avec la définition de nouveaux objectifs de développement, les objectifs de développement durable et la signature de nouveaux accords sur le climat. Ce dernier événement se tiendra à Paris en Décembre 2015.
Partout dans le monde, des actions sont menées par les jeunes et c’est ce cadre que la jeunesse francophone se mobilise sous l’égide de l’Office Franco-québécois pour la jeunesse (OFQJ) et du partenariat Mondial de l’Eau, autour du projet : « COP 21 : La jeunesse francophone pour l’eau » qui consiste à réfléchir sur la place actuelle et future des jeunes dans la gouvernance de l’eau et la sécurité alimentaire, face aux changements climatiques.
Selon M. Ahiafor, cet atelier organisé par le Parlement National de la Jeunesse pour l’Eau du Togo (PNJE-Togo), structure qui pilote ce projet au Togo a pour objectif de rassembler la jeunesse afin de réfléchir sur la place actuelle des jeunes dans les documents politiques et stratégiques en ce qui concerne la gouvernance de l’eau, la sécurité alimentaire et les changements climatiques.
Ces jeunes ont été mieux outillés sur deux communications « changement climatique-Eau-Sécurité-Alimentaire: Que savoir sur les mesures d’adaptation », « Accords sur le climat : Quelle position pour l’Afrique et le Togo dans les négociations ».
« Nous sommes dans les processus préparatoires du COP 21, raison pour laquelle la mobilisation des jeunes est très importante et le soutien des partenaires doit continuer jusqu’à la COP21 et même au-delà. C’est donc l’occasion de demander au gouvernement d’accorder une ou deux places à la jeunesse togolaise dans la délégation officielle », a-t-il souligné.
M. De La Villeon a pour sa part précisé que le sommet de Paris sur le climat, le Togo comme les autres pays doit rédiger ses propositions, doit être capable de prendre des engagements et de faire porter sa voix au niveau international face aux changements climatiques.
Notons que le Togo ouvre ainsi le bal des ateliers nationaux à une dizaine de pays impliqués dans ce projet. FIN
Abbée DJAGLO
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