Quelque 120 sous-officiers de la gendarmerie nationale togolaise ont bouclé ce mercredi à Lomé, deux jours de formation sur les techniques pouvant leur permettre d’être aptes en matière de répression et de prévention de la traite des êtres humains.
La formation est organisée, grâce au soutien de l’Ambassade de France au Togo. Elle s’inscrit dans dans la continuité d’un plan de formation élargi des forces de sécurité togolaises sur la lutte contre la traite des personnes. Un premier atelier avait été organisé en mai 2015 à l’attention des Élèves Officiers de la Gendarmerie Nationale réunis dans le Cours d’application.
Le Réseau de Lutte contre la traite des enfants au Togo (RELUTET) et l’UNICEF, sont également impliqués dans la tenue de cette formation, au cours de laquelle ils ont partagé leur expériences et échangé avec les participants autour des moyens à développer pour rendre la lutte contre la traite des personnes et la protection des victimes plus efficaces.
Ce conclave de deux jours, a également pour objectif de doter les enquêteurs de moyens opérationnels et de bonnes pratiques pouvant les aider à renforcer leur action dans ce domaine.
La traite des personnes est considérée comme la troisième forme de criminalité la plus répandue dans le monde, après le trafic d’armes et le trafic de stupéfiants. Comme d’autres pays de la région, le Togo n’est pas épargné par ce phénomène, étant à la fois un pays d’origine, de transit et de destination des victimes de la traite des êtres humains.
Le pays a ratifié en 2004 le « Protocole des Nations unies visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants » (dit le « Protocole de Palerme ») et a depuis adopté des mesures essentielles visant à renforcer la répression de cette criminalité, mais aussi sa prévention et la protection des victimes.
Ces mesures sont actuellement en train d’être consolidées à divers niveaux, preuve de l’engagement des autorités togolaises à lutter contre ce fléau.
Cet atelier de formation entre dans le cadre d’un projet régional d’appui à la lutte contre la traite des êtres humains dans les pays du Golfe de Guinée, financé par la coopération française.
Ce projet, qui se déploie au Bénin, Cameroun, Ghana, Nigeria et Togo, vise à appuyer le renforcement des capacités nationales (notamment par le soutien au système judiciaire et aux organisations de la société civile) et la consolidation des mécanismes de coopération régionale.
Il s’agit également de favoriser l’échange de bonnes pratiques et la mise en place d’actions communes entre les pays bénéficiaires destinées à renforcer la prévention de la traite, à améliorer la répression effective des actes constitutifs de traite et à offrir une protection adaptée des victimes. FIN
Source : Ambassade de France/ Savoir News
www.savoirnews.net, l’info en continu 24H/24.