L’Association « Ensemble pour les Droits de l’Homme » (EDH) de Me Jil-Benoît Afangbédji a qualifié de « prématurée », la fermeture le 30 juin prochain du bureau du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (HCDH) « en fin de mandat au Togo ».
Les responsables du HCDH tiendront mardi à Lomé, une conférence de « clôture de ses activités », afin d’offrir aux acteurs nationaux des droits de l’Homme, un cadre de discussions et d’échanges sur la situation des droits de l’Homme au Togo, huit ans après la signature de l’accord du 10 juillet 2006 établissant le HCDH au Togo.
Dans un courrier adressé à la Représentante du HCDH-Togo, l’EDH « regrette ce départ, car les populations togolaises ont encore besoin du soutien du bureau du HCDH étant donné que sa seule présence constitue un mur dissuasif derrière lequel elles s’abritent ».
L’EDH trouve que la fermeture des portes du bureau du HCDH est « prématurée et invite la Représentante de l’agence onusienne au Togo à « intervenir auprès de qui de droit, afin que sa mission se poursuive dans l’intérêt des populations togolaises ».
Rappelons que le HCDH a pour mandat, notamment, de veiller au respect des règles et principes des droits de l’Homme et du droit international humanitaire, de conseiller et d’assister les autorités togolaises sur les stratégies, les programmes et les mesures à mettre en œuvre pour promouvoir et protéger les droits de l’Homme au Togo.
Selon certains observateurs, le Togo a bénéficié de sa présence pour réaliser des progrès dans le domaine du respect des droits de l’homme, ces dernières années. FIN
En Photo: Me Jil-Benoît Afangbédji
Edem Etonam EKUE
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