L’Observatoire Togolais des Médias (OTM) a présenté ce jeudi à Lomé, son rapport de monitoring des médias lors de la présidentielle du 25 avril dernier, a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.
La cérémonie a été présidée par le président de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) Kokou Tozoun, en présence du président de l’OTM Augustin Sizing.
Le bureau Haut Commissariat des Nations Unies (HCDH-Togo) et le ministère de la communication ont été également représentés à cette rencontre.
Durant la période électorale, l’OTM a fait un « monitoring spécial présidentielle de 2015 », afin de suivre les médias (journaux écrits, radios et télévisions) sur l’ensemble du pays.
« A l’analyse des données de se monitoring, l’OTM se réjouit du fait que l’ensemble les médias togolais se sont plus ou moins bien comportés durant tout le processus électoral. Néanmoins quelques uns se sont rendus coupables de violations de certains articles du code de déontologie des journalistes du Togo mais aussi du code de bonne conduite de la HAAC », a souligné Augustin Sizing.
Ces manquements sont relevés auprès de certaines presses écrites et en lignes qui ont violé les articles 1,3,4 et 9 du code de déontologie ainsi que certaines radios et télévisions qui ont aussi violé les articles 1, 3,9, 10 ,17 etc.
« Le journaliste assume la responsabilité de ses écrits, il publie uniquement les informations dont la source, la véracité et l’exactitude sont établies et quand à la séparation des commentaires des faits, le journaliste est libre de prendre position sur n’importe quelle question. Mais il a l’obligation de séparer les commentaires des faits pour ne pas induire le public en erreur », a-t-il ajouté.
Mais cela n’a pas été le cas chez certains journalistes, a regretté M. Sizing, notamment dans le respect de la contradiction de débats entre journalistes et invités.
En dehors de ces quelques cas de +dérapages+, la plupart des journalistes ont fait un travail d’équilibre et d’équité dans le traitement de l’information.
Ils ont généralement fait un effort de respect du pluralisme nécessaire à l’objectivité de l’information et le respect des règles de la déontologie.
L’Observatoire a également constaté que tous les médias des cinq régions du pays ont animé dans leur ensemble, des émissions d’éducation civique sur la paix et la non violence.
Précisons que l’OTM fait partie des quatre associations ayant reçu une subvention totale non remboursable de 95 millions de F.CFA du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) dans le cadre du projet « La presse togolaise pour une élection présidentielle transparente et apaisée ».
L’OTM est chargé (dans le cadre de ce projet), de la composante monitoring, autorégulation, éthique et déontologie. FIN
Béatrice ATANDJI
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