Démarrée vendredi dernier à 00H, la campagne électorale en vue de la présidentielle du 25 avril prendra fin le 23 avril à minuit. Sur le terrain, les différents candidats remobilisent leurs militants et sympathisants. La plupart ont démarré leur opération à l’intérieur du pays.
Dans le rang des leaders de l’opposition qui ne prennent pas part à ce scrutin, les positions ne sont pas les mêmes.
Pour Me Dodji Apévon, président du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR), ces élections n’ont aucun sens, les réformes politiques n’ayant pas été opérées.
« Quand les conditions ne sont pas remplies, et quand on est en train de vous tromper une fois de plus (…) Quand rien n’est fait et que le pouvoir va sortir encore gagnant, moi, personnellement, je n’irai pas voter », a déclaré Me Apévon sur Rfi.
Les responsables du CAR ont toujours souhaité les réformes notamment un scrutin à deux tours, afin que tous ceux souhaiteraient se présenter puissent le faire au premier tour. Ainsi, au second tour, tous les opposants perdants soutiendront le candidat de l’opposition sorti au second tour pour affronter le président sortant.
Agbéyomé Kodjo, président de l’Organisation pour Bâtir dans l’Union un Togo Solidaire (OBUTS), ne partage par la position de Me Apévon, qui n’ira pas voter le jour du scrutin.
« Nous avons cinq candidats en lice et nous choisirons en toute liberté et responsabilité, aucun choix n’est à exclure », a affirmé toujours sur Rfi Agbéyomé Kodjo.
Le 2 mars dernier, le président de l’OBUTS avait déjà déclaré haut et fort sur la télévision +TV7+ qu’il apportera son soutien au candidat qui se prononcera en faveur des « grandes idées » de son parti.
« Je vais donner de consignes de vote. Nous ne sommes pas dans la compétition, mais nous avons nos idées. Nous appellerons ouvertement nos militants et sympathisants à voter pour le candidat qui se serait prononcé favorable aux grandes idées de notre parti, baptisées par les congressistes +Programme de la renaissance du Togo+ », avait-il souligné.
Au total cinq candidats dont le président sortant Faure Gnassingbé (en route pour un troisième mandat) et le chef de file de l’opposition Jean Pierre Fabre (soutenu par le Combat pour l’Alternance Politique /CAP 2015) sont en lice pour ce scrutin à un tour. Les éléments des forces armées et de sécurité, appelés à assurer la sécurité le jour du scrutin, voteront par anticipation le 22 avril. FIN
Junior AUREL
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