La marche annoncée pour jeudi par la Synergie des Travailleurs du Togo (STT) aura plutôt lieu le 8 avril prochain, ont indiqué ce mardi les responsables de ladite centrale syndicale lors d’une conférence de presse.
Cette manifestation sera observée dans toutes les préfectures du pays.
Il est prévu un sit-in mercredi dans le secteur de la santé et dans l’administration. Par ailleurs, une grève est annoncée vendredi prochain, suivie d’une Assemblée générale.
« La marche initialement prévue le 2 avril prochain ne tiendra plus. Elle se tiendra plutôt le 08 avril. La synergie a ce désir de respecter nos lois et pour se conformer à la loi sur les manifestations, nous avons déposé un courrier qui doit respecter les 5 jours prévus par cette loi », a déclaré Dr. Gilbert Tsolenyanou porte parole de la STT.
« C’est une marche citoyenne, pacifique et nationale d’autant plus que le problème que posent les travailleurs concerne tous les togolais. Nous sommes ouverts à toutes les personnes, hommes et femmes de bonne volonté qui se sentent interpellés par la situation précaire que les travailleurs togolais connaissent. Nous allons une fois de plus rappeler au gouvernement d’avoir la politesse et l’amabilité de discuter avec la synergie sur sa plateforme de revendication », a-t-il souligné.
« Nous allons insister également sur la démission du ministre des enseignements primaires et secondaires (…) », a souligné Dr. Tsolenyanou.
La STT est également revenue sur les affrontements de Gléi entre élèves et forces de l’ordre, ayant fait 43 blessés (dont 20 parmi les forces de l’ordre).
La synergie a dépêché une commission dans la zone dont le rapport a été présenté aux professionnels des médias.
Selon ledit rapport, les travailleurs de Glei n’ont tenu aucune assemblée générale dans un établissement scolaire. Ils n’ont fait aucune caravane le 25 mars. C’était uniquement les élèves qui avaient occupé la voie réclamant leurs enseignants.
La STT a dénoncé en troisième position l’insécurité dans laquelle baignent les responsables de certaines zones : « Après les menaces de licenciement, d’harcèlement, d’intimidation, ce sont aujourd’hui des tentatives d’enlèvement qui planent sur ces responsables ».
Elle demande donc « la cessation des menaces et toutes formes de brutalités et d’allégations mensongères sur les travailleurs qui n’exercent que leur droit syndical en toute légalité ».
Rappelons que la STT exige la satisfaction totale des points qui figurent sur la plateforme revendicative à savoir : doubler les salaires des travailleurs, redresser la grille, augmenter l’allocation familiale et trouver une prime de déplacement aux fonctionnaires.
Précisons que le gouvernement a toujours qualifiée d’ »illégales », les récentes grèves déclenchées par la STT, invitant ses responsables à reprendre le chemin des discussions.
Toutes les grèves déclenchées par la Synergie ont toujours paralysé les secteurs de la santé et de l’éducation. FIN
Chrystelle MENSAH
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