La Synergie des Travailleurs du Togo (STT) n’entend pas démordre dans le bras de fer qui l’oppose au gouvernement depuis plusieurs semaines.
En Assemblée générale vendredi à Lomé, la base a décidé de passer à la vitesse supérieure face au « mutisme » du gouvernement : le secteur public sera encore paralysée de lundi à vendredi la semaine prochaine. Plus de sit-in, toute la semaine sera bloquée.
La STT exige notamment le redressement de la grille (soit une augmentation de 30.000 F.CFA sur les salaires des agents de l’Etat) et le relèvement de la valeur indiciaire. L’administration togolaise compte plus de 50.000 fonctionnaires.
La Synergie demande également la démission du ministre des enseignements primaire et secondaire. Les responsables de la STT n’entendent plus retourner à la table de négociations avec les autres centrales syndicales.
« Nous voulons des discussions directes avec le gouvernement », a déclaré à l’Agence Savoir News Dr. Gilbert Tsolenyanou, porte-parole de la STT, soulignant que la « pression sera maintenue jusqu’au bout ».
Le gouvernement a plusieurs fois dénoncé « l’illégalité » des mouvements de grève de la STT et invité ses responsables à reprendre le chemin des discussions.
Plusieurs ministres ont effectué dans certaines localités du pays, une tournée afin d’expliquer aux enseignants, parents d’élèves et élèves, les « efforts » menés par le gouvernement ces dernières années en faveur des agents de l’Etat.
Ils ont surtout invité les parents à sensibiliser les élèves, suite aux manifestations de rues des élèves notamment à Dapaong (environ 664 km au nord de Lomé) où d’importants dégâts ont été enregistrés.
Précisons que les grèves déclenchées ces dernières semaines par la STT ont surtout paralysé les secteurs de l’éducation et de la santé. Situation qui a poussé des élèves à descendre dans les rues de certaines villes, exigeant la reprise normale des cours. FIN
Edem Etonam EKUE
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