Des Organisations de Défense des Droits de l’Homme(ODDH), appuyées par certains partis politiques de l’opposition ont appelé ce mardi lors d’une conférence de presse, à des sit-in les 12 et 13 mars devant le siège de le Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) pour exiger « l’arrêt du processus électoral » en vue de la présidentielle du 15 avril.
La CENI est chargée d’organiser et de superviser ce scrutin présidentiel. Les organisateurs exigent aussi « la mise sur pied d’une transition en vue d’opérer les réformes institutionnelles et constitutionnelles », afin d’éviter « le retour aux vieux démons ».
Dans une déclaration lue par Me Raphaël Kpandé-Adzaré, ces ODDH et partis politiques « interpellent pour une énième fois, les hommes d’Eglise et l’Ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique qui ont garanti que les réformes se feront après les législatives et qui ont amené les partis politiques de l’opposition, à réviser leur position et accepter de s’y engager ».
« Nos organisations respectives n’ont aucun doute que les formations politiques engagées dans le processus électoral sont du côté du peuple. Mais, c’est le moment ou jamais de conclure la lutte en donnant une chance à l’alternance dans notre pays. C’est pour cette raison que la lutte engagée doit être hautement inclusive des forces en lutte pour l’alternance, seule voie de bonheur pour notre peuple », soulignent-ils.
Au total cinq dossiers ont été enregistrés par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). Parmi ces candidats figurent Jean Pierre Fabre, chef de file de l’opposition et candidat du Combat pour l’Alternance Politique (CAP 2015) et le président sortant Faure Gnassingbé.
La liste définitive des candidats devant prendre part à ce scrutin sera rendue publique les jours à venir par la Cour constitutionnelle. FIN
Abbée DJAGLO
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