Une trentaine d’acteurs (secteurs public et privé) et des partenaires au développement impliqués dans la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes venus de toutes les régions du Togo ont entamé ce jeudi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), deux jours de conclave pouvant leur permettre d’avoir une vue d’ensemble des différentes approches utilisées pour une meilleure planification des activités en matière de promotion de l’entrepreneuriat des jeunes, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News sur place.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Directeur de Cabinet du ministère du développement à la base, de l’artisanat, de la jeunesse, et de l’emploi des jeunes, Yawotsè Vovor en présence de la Conseillère Technique Principale du Programme Formation Professionnelle, et Emploi des Jeunes (ProFoPEJ) Dr Silke Woltermann et du Directeur de l’Emploi des Jeunes Anala Arime Télata.
Cette rencontre est organisée par le ministère du développement à la base, de l’artisanat, de la jeunesse, et de l’emploi des jeunes avec l’appui technique et financier de la GIZ à travers le Programme de Formation Professionnelle et Emploi des Jeunes (ProFoPEJ).
L’objectif général de cet atelier est de donner l’opportunité aux acteurs impliqués dans la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes à réfléchir ensemble sur deux dimensions capitales pour la planification de mesures concrètes dans le cadre de l’entrepreneuriat à savoir: quels types de formation en entrepreneuriat seront nécessaires pour les différents groupes cibles et quelle approche pour les structures.
Le problème de l’emploi au sein des populations en général et particulièrement au sein de la jeunesse est aujourd’hui une préoccupation majeure pour la plupart des pays dont le Togo où les opportunités d’emploi dépendant sont rares. Les petites et moyennes entreprises déjà sur le terrain ont besoin d’un renforcement de leurs compétences entrepreneuriales, afin d’améliorer leur productivité et par ricochet d’accroître d’avantage leurs capacités de création d’emplois surtout pour les jeunes.
Au Togo, plusieurs acteurs s’engagent déjà dans des formations en entrepreneuriat afin de faciliter l’insertion des jeunes sur le marché du travail.
L’organisation de cet atelier vise un échange entre les différentes parties actives afin de constater si tous les groupes en besoin de telles formations peuvent en profiter et identifier les approches les mieux adaptées pour les différents groupes cibles.
« Pour la gouvernement togolais, il est indéniable que la formation en entrepreneuriat et l’accompagnement des jeunes constituent un investissement rentable qui pose les bases de l’émergence du secteur privé, principal pourvoyeur d’emploi pour les jeunes », a souligné Yawotsè Vovor.
« Ce conclave est d’une importance capitale puisse qu’il va permettre à tous les acteurs intervenant dans la formation professionnelle et l’accompagnement des jeunes, d’examiner les différentes approches utilisées çà et là, en vue d’une meilleure planification des activités pour la promotion de l’entrepreneuriat au sein de la jeunesse togolaise », a-t-il précisé.
« Cette rencontre vise également l’instauration d’un cadre de concertation pour soutenir les jeunes et harmoniser les différentes interventions des différents acteurs dans ce secteur », a-t-il ajouté.
Yawotsè Vovor a renouvelé la gratitude du ministère de développement à la base à la République Fédérale d’Allemagne, à travers la GIZ pour son engagement aux cotés du gouvernement togolais pour la réduction de la pauvreté de la population togolaise en général et le mieux-être de sa jeunesse en particulier.
« Il s’agit pour nous de créer un cadre de concertation entre tous ces acteurs. Il y a beaucoup d’approches qui sont utilisées dans le cadre de la formation des jeunes à l’entrepreneuriat. A partir du moment où nous disons que l’entrepreneuriat est le meilleur créneau pour l’insertion des jeunes sur le marché du travail, il est important pour nous que les outils que les acteurs utilisent puisse être connu entre eux d’abord (…) Il suffit de mettre ensemble les approches pour en fin de compte, trier ce qui peut être utile à nos jeunes dans leur formation », a pour sa part indiqué Anala Arime Télata.
« Ces différentes approches à la fin, conduisent à l’élaboration d’un plan d’affaires. Et quand les jeunes élaborent leur plan d’affaire très souvent, on n’a pas autant de partenaires financiers. Il est donc important que les jeunes approchent les partenaires afin qu’ils puissent avoir un minimum de cohérence dans leur plan d’affaires, de sorte qu’aucune approche ne puisse être privilégiée par rapport à l’autre lorsqu’il s’agit de financement », a-t-il souligné.
Pour Dr. Silke Woltermann, la formation professionnelle est un instrument qui permet aux jeunes de mieux se qualifier et de trouver une place sur le marché du travail : « L’entrepreneuriat, l’auto-emploi et la création de petites entreprises constituent un grand défi qui sera une réalité pour la plus part de ces jeunes ».
Ce rendez-vous de partage, de concertation et d’harmonisation des approches de formation entre les différents acteurs impliqués dans la formation de l’entrepreneuriat des jeunes permettra de façon spécifique aux participants, d’avoir une vue d’ensemble des différentes approches en matière de promotion de l’entrepreneuriat, d’identifier la méthode la plus adaptée à chaque groupe cible et ces fins économiques, de développer un aperçu des approches et structures et d’élaborer un plan d’action. FIN
De Kpalimé, Ahmed MAESTRO
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