Le budget général de l’Etat/gestion 2015 a été voté mardi par l’Assemblée nationale, loi de finances équilibrée en recettes et en dépenses pour 815,900 milliards de F.CFA. Ce budget est en hausse de 12,8% par rapport à celui de 2014, équilibré en recettes et en dépenses pour 720,900 milliards de F.CFA.
Au total 63 députés notamment ceux du parti au pouvoir (Union pour la République / UNIR) ont approuvé ce budget, 13 l’ont rejeté et 8 se sont abstenus.
Les députés de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC, principal parti de l’opposition de Jean Pierre Fabre) ont voté contre cette loi de finances.
Selon ce budget, plus de 604 milliards de F.CFA seront investis dans les secteurs porteurs de croissance.
« Ce budget vise en priorité la croissance économique et la lutte contre la pauvreté », a souligné Adji Ayassor, le ministre des finances.
Un accent a été mis sur la réhabilitation et la construction des infrastructures économiques, la restauration des capacités de l’Etat à fournir les services de base (éducation scolaire, l’eau, la santé, l’assainissement…) et une attention soutenue à l’inclusion financière, a-t-il indiqué.
« En effet, grâce au renforcement de la dotation budgétaire au profit du Fonds National de la Finance Inclusive (FNFI), les couches vulnérables de notre pays, aussi bien parmi les jeunes, les femmes que les agriculteurs pourront avoir accès aux microcrédits leur permettant de financer des activités génératrices de revenus. Le gouvernement utilisera rationnellement les moyens mis à sa disposition par une observation rigoureuse des procédures budgétaires en matière d’exécution des dépenses, afin d’éviter une quelconque accumulation d’arriérés et les dérapages préjudiciables à dynamique de changement dans laquelle notre pays s’est résolument engagée », a ajouté le ministre. FIN
Edem Etonam EKUE
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