Samedi dernier, l’Institut Français de Cotonou a enregistré son premier spectacle entrant dans le cadre de l’édition 2014 du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb). C’est l’ivoirien et auteur dramaturge Vagba Obou De Sales qui a eu ce prestige de voir sa pièce « La rupture » présentée pour la première fois au Bénin.
Il s’agit d’un texte écrit et mis en scène par Vagba Obou De Sales. Deux personnages ont joué dans ce spectacle : Jean Eudes Pokou (dans le rôle de Freddy) et Bosson Etienne (dans le rôle de Rachelle).
En effet, le monsieur est un comédien. Il va en voyage. Sa femme le soupçonne d’avoir de relation avec sa partenaire de scène Lucie, depuis que celle-ci a vu son cher et tendre embrasser pendant une représentation sa partenaire.
La femme l’empêche donc de partir. Le monsieur cherche à partir afin d’honorer son contrat. Et c’est là que se trouve le nœud du spectacle, centré sur : « je crois que tu… », « je pense que tu… », bref, des préjugés.
Et c’est d’ailleurs dans ce contexte de préjugés que s’inscrit la pièce « la rupture ». Car à en croire les propos de son auteur, « la rupture » a été écrite au moment où la Côte-d’ivoire traversait une grande crise.
En ce moment, selon les explications de l’auteur, on parlait de la réconciliation car au sein de la cellule familiale, il y avait de la dislocation.
Vagba Obou De Sales prenant son cas, explique en ces termes : « Moi je suis artiste. Je suis appelé à voyager. J’aurai beaucoup d’aventures. Mais parfois pour mon épouse si je voyage c’est pour aller voir une autre femme. Et là, s’installe le +je pense que tu+.. +Je crois que tu+… A travers la +rupture+ je demandais qu’on rompt avec les préjugés pour donner place à la réconciliation ».
Selon les critiques de l’acteur culturel Tony Yambodè « La rupture » est un spectacle accessible. Selon le promoteur de l’Espace Mayton, les comédiens étaient à la hauteur et ont présenté des mots justes, des répliques justes et fait des déplacements justes.
Pour finir, il est un secret de polichinelle que les spectacles au Fitheb, au delà du divertissement doit prodiguer de conseils.
Ousmane Alédji, Directeur par intérim du Fitheb, choisissant cette pièce, ne s’est pas point tromper.
Il s’agit tout simplement dans le théâtre, d’un jeu. Çà n’à rien avoir avec la réalité. Tony Yambodè invite donc tous les couples au dialogue. FIN
De Cotonou, Sènankpon Pérez LEKOTAN/Rédaction
Savoir News, Le Journalisme est notre métier