Kadré Désiré Ouédraogo, le Président de la Commission de la CEDEAO (Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest) a remis ce jeudi au chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé, le « plan régional » de riposte à l’épidémie de la fièvre hémorragique à virus Ebola qui sévit dans certains pays de la sous-région.
« Nous avons saisi l’occasion pour recueillir les orientations du président de la République pour la feuille de route qui va permettre d’optimiser la réponse face à cette terrible maladie », a souligné M.Ouédraogo.
« Nous sommes reconnaissants au Président de la République pour les orientations qu’il a bien voulu donner pour la bonne marche de notre réponse collective. La CEDEAO est présente aux côtés des États membres dans cette lutte, d’abord par un appui financier aux États durement affectés et ensuite par un appui en matériel et en personnel. 132 volontaires (médecins, épidémiologistes, laborantins et infirmiers) ont été formés et seront déployés dans les trois pays les plus affectés », a précisé M.Ouédraogo.
Le virus Ebola a déjà tué au moins 6.070 personnes sur un total de 17.145 personnes infectées par le virus, selon un dernier bilan publié mardi dernier par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Le président Faure Gnassingbé avait été désigné par ses pairs de la sous-région ouest-africaine lors du dernier sommet extraordinaire de la CEDEAO, tenu le 6 novembre dernier à Accra (Ghana) pour « superviser le processus de riposte et d’éradication de la maladie à virus Ebola ».
La désignation du Président togolais vise à « assurer l’efficacité de tous les efforts déployés contre l’épidémie qui a déjà fait plusieurs centaines de morts, principalement en Guinée, en Sierra-Léone et au Liberia, trois pays membres de la CEDEAO ».
Rappelons que le virus Ebola se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus de personnes ou d’animaux infectés. Il provoque une fièvre caractérisée par des hémorragies, des vomissements et des diarrhées. Son taux de mortalité varie de 25 à 90%.
Ce virus aurait été véhiculé par des chauves-souris en Guinée, selon les autorités de ce pays. Il peut aussi l’être par des chimpanzés, des gorilles, des antilopes, etc… FIN
Edem Etonam EKUE
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