Le rapport 2014 de la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED) sur les Pays les Moins Avancés (PMA), a été officiellement lancé ce jeudi à Lomé, a constaté une journaliste de Savoir News.
Le thématique du rapport s’intitule « croissance et transformation structurelle : un programme de développement pour l’après 2015 ». Il a été présenté par M. Judith Kombaté, responsable de la collecte de donné à l’ITIE.
Plusieurs personnalités ont pris part à cette rencontre, notamment Kako Nubukpo (Ministre auprès de la présidence de la république, chargé de la prospective et de l’évaluation des politiques publiques), Sèmodji Djossou (Ministre de la planification de développement et de l’aménagement du territoire), Mme Khardiata Lo Ndiaye (représentante du PNUD au Togo).
Selon Mme Khardiata Lo Ndiaye, ce rapport fait partie des rapports annuels périodiques que la CNUCED élabore chaque année.
Le rapport fait l’analyse du développement dans le monde surtout pour les PMA. Il ressort la problématique de développement, soulève des questions et formule des recommandations.
La particularité de ce rapport réside dans le fait qu’il fait le lien entre ce qui a été fait dans le cadre des OMD et ce qui pourrait être fait pour les PMA dans la perspective de l’après 2015 pour faire bénéficier le développement a un plus grand nombre.
Briefing du rapport 2014 de la CNUCED
Le rapport PMA 2014, ressort quatre points essentiels. Le premier point souligne que les PAM des pays asiatiques sont sur la bonne voie dans certaines cibles des OMD notamment pour réduire la pauvreté de moitié d’’ici 2015 que les PMA des pays africains.
Toutefois, Laos est le seul pays qui est sur la bonne voie. Ces échecs des PMA s’expliquent par leur incapacité à traduire la croissance économique en transformation structurelle et en création d’emplois.
Le second point relève que le développement économique et le développement humain sont interdépendants. Cette situation favorise une faible performance qui limite la capacité des PMA à réduire la pauvreté.
En troisième lieu, le rapport ressort que dans tous les PMA, l’emploi dans les services a progressé, mais la productivité du travail dans les services a stagné. Le secteur agricole a également réduit ses effectifs, mais l’industrie urbaine n’a pas été capable d’absorber l’exode rural résultant.
Le quatrième point formule un programme de développement pour les PMA pour l’après-2015. Il recommande que le programme pour l’après 2015 promeut le développement économique avec la transformation structurelle et le développement humain en même temps tout en incluant les Objectifs de Développement Durable (ODD). FIN
Cynthia ZANKPE
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