Une cinquante de responsables d’entreprises venus de la sous-région ouest-africaine ont entamé ce lundi à Lomé, un atelier de formation de huit jours axé sur le « Management de la qualité », a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.
La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par M. Assogba K. Ohoukoh, secrétaire d’Etat en industrie et Mme Annette Rathjen, Directrice résidente de la GIZ au Togo.
Organisé par la République Fédérale d’Allemagne (à travers la GIZ) et la Commission de la CEDEAO, cet atelier a pour objectif de permettre aux entreprises de respecter les normes, d’acquérir les labels imposés par les marchés cibles et d’améliorer le secteur agrobusiness et la transformation de l’agriculture.
Le conclave vise aussi à améliorer le système des entreprises, afin que les cadres d’entreprises puissent faire le suivi eux-mêmes, avoir une assurance qualité de leurs entreprises et avoir accès au marché international.
L’environnement économique international actuel caractérisé par la mondialisation des marchés impose de nouvelles exigences et de nouvelles règles de jeu aux entreprises. Et face aux exigences croissantes des clients en matière de qualité et des impératifs de protection des consommateurs qui hantent les décideurs politiques sur tous les continents, le défi de la qualité sonne le glas de tous ceux qui sont encore à la traîne dans le vaste mouvement de conformité aux normes et aux réglementations techniques du marché international.
« J’exhorte tout un chacun, dirigeants d’entreprises publiques ou privées, cadres travailleurs, membres d’associations ou de la société civile, responsables à quelque niveau que ce soit, à s’investir pleinement dans le mouvement d’appropriation de la culture qualité pour aider à rattraper le retard qu’accusent nos entreprises dans le domaine du respect des normes internationales et des principes de la gestion de la qualité », a souligné M. Assogba Ohoukoh.
Pour M.Kalilou Traore, commissaire en charge de l’industrie et de la promotion du secteur privé, cette rencontre s’inscrit dans une politique d’industrialisation de la CEDEAO qui a été adoptée par les chefs d’Etat depuis 2010.
« Pour cela, nous avons commencé à mettre en œuvre les différents programmes pour arriver à une industrialisation soutenable dans la région. Et l’un des volets importants de cette politique d’industrialisation : c’est la qualité », a-t-il précisé.
Selon lui, il s’agit de mettre en place l’infrastructure qualité permettant de prendre les mesures qu’il faut dans les laboratoires d’analyse et de former des personnes qui sont capables de faire le travail d’évaluation, de certification et d’accréditation.
Les participants seront encadrés par des experts allemands et locaux. Plusieurs exposés suivis de débats en plénière, des exercices pratiques dont les visites dans des entreprises et des évaluations, vont meubler les travaux.
Rappelons que la GIZ (Gesellschaft für Internationale zusammenarbeit) a rouvert son bureau à Lomé en mars 2013, après environ 20 ans d’absence.
La GIZ est issue de la fusion l’année dernière du Service allemand de développement (DED), de la Coopération technique allemande (GTZ) et du Renforcement des capacités et développement international (InWEnt). Elle est active dans plus de 130 pays à travers le monde et emploie plus 17.000 collaborateurs et collaboratrices dont environ 70% sont des nationaux en poste dans les pays partenaires. FIN
Abbée DJAGLO
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