Les militants et sympathisants de l’Union pour la République (UNIR, le parti au pouvoir) battront également le pavé le 21 novembre prochain dans les rues de Lomé pour apporter leur soutien au gouvernement et au chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé sur le gros « dossier » de l’heure: les réformes constitutionnelles et institutionnelles, a appris jeudi, l’Agence Savoir News de sources concordantes.
Le même jour, l’alliance « Combat pour l’alternance politique » (CAP 2015), un regroupement de huit partis politiques de l’opposition soutenant Jean Pierre Fabre à la présidentielle de 2015 a projeté une manifestation (marche) à Lomé pour exiger ces réformes.
Le 28 novembre, des Organisations de Défense des Droits de l’Homme (ODDH) réunies au sein d’une synergie, seront aussi dans les rues de Lomé pour les mêmes motifs.
+CAP 2015+ et les ODDH exigent notamment le retour à l’Assemblée nationale du projet de loi portant réformes politiques. Ce texte avait été rejeté le 30 juin dernier par les députés du parti au pouvoir, majoritaire à l’Assemblée nationale faute de « consensus » sur l’application de la disposition relative à la limitation mandat présidentiel.
Pour l’opposition parlementaire, la nouvelle disposition, une fois adoptée, prendra « effet immédiatement ». Une exigence qui vise le président Faure Gnassingbé élu en 2005 et réélu en 2010.
Pour l’instant, rien ne l’empêche de briguer un troisième mandat en 2015, car selon l’article 59 de la constitution : « Le président de la République est élu au suffrage universel direct et secret pour un mandat de 5 ans. Il est rééligible ». FIN
Photo @ Archives: Militants et sympathisants du parti au pouvoir dans les rues de Lomé
Edem Etonam EKUE
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