Les responsables du Réseau d’Associations des personnes vivant avec le VIH (RAS+) et de l’Observatoire de lutte contre la discrimination et la stigmatisation des personnes vivant avec la VIH — deux structures de lutte contre le sida et œuvrant également contre la discrimination et la stigmatisation des personnes vivant avec le VIH/Sida — sont montés à leur tour au créneau samedi dernier pour sensibiliser le grand public sur l’utilisation des préservatifs, dans le cadre de la +Campagne Condomize+, a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.
Ils ont également profité de l’occasion pour dire non à la discrimination et à la stigmatisation des Personnes Vivant avec le VIH.Sida (PVVIH).
C’est le stand de la +campagne condomize+ sur le site de la 8ème édition de la fête de la bière à la plage de Lomé, qui a servi de cadre à cette séance de sensibilisation.
Initiée par le Conseil National de Lutte contre le Sida (CNLS) avec l’appui du système des Nations Unies à travers le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), la campagne Condomize vise à souligner l’efficacité des préservatifs, masculins et féminins, dans la prévention des IST/VIH et des grossesses précoces et non désirées surtout en milieu scolaire.
Elle vise également à déstigmatiser le préservatif et à promouvoir le préservatif féminin afin d’aboutir à « zéro stigmatisation, zéro nouvelle infection et zéro décès » des IST surtout en milieu jeunes.
Les personnes vivant avec le VIH sont souvent rejetées au sein de nos communautés. RAS+ qui milite pour la cause des PVVIH a donc saisi l’occasion de la campagne condomize pour exhorter la population à considérer les personnes vivant avec le VIH comme des personnes à part entière pouvant apporter un plus à la société.
« Nous pensons que la principale cause de la discrimination envers les personnes vivant avec le VIH est l’ignorance. Grâce aux sensibilisations comme celles faites à travers la campagne condomize, nous arriverons à bout de toutes formes de discrimination et de stigmatisation envers ces personnes qui sont capables aujourd’hui de travailler comme n’importe quel citoyen pour apporter un plus à son pays », a précisé M. Augustin Dokla président du conseil d’administration de RAS+ Togo.
Au Togo, 2 séropositifs sur 5 sont soit discriminés soit stigmatisés dans leur propre famille ou au sein de la communauté, même religieuse, selon les statistiques de RAS+ Togo.
Malgré les différentes lois adoptées par le gouvernement, les actes de discrimination et la stigmatisation persistent au sein de nos sociétés.
Aussi, ces deux structures ont lancé un appel aux gouvernants pour l’application effective des sanctions relatives à la discrimination et à la stigmatisation envers les personnes vivant avec le VIH. FIN
En Photo: Augustin Dokla (debout) durant la sensibilisation
Chrystelle MENSAH/ Rédaction
Savoir News, La Maison de L’INFO
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