Toutes les motos seront désormais vendues au Togo avec plaques d’immatriculation et casques. Telle est la nouvelle décision prise par le gouvernement togolais.
L’annonce a été faite ce jeudi aux concessionnaires de motos et responsables des syndicats des transporteurs par les ministres Yark Damehame de la sécurité, Ninsao Gnofam des transports et Mme Bernadette Legzim-Balouki du commerce.
La rencontre s’est déroulée dans les locaux du ministère du commerce. La décision du gouvernement est surtout liée aux récentes manifestations des conducteurs de taxi-moto à Sokodé et à Dapaong (nord).
Ces derniers avaient manifesté et violenté des forces de l’ordre, après des saisies de motos non immatriculées.
« Toute moto sera désormais vendue immatriculée par le concessionnaire lui-même, comme exactement dans le cas des voitures. Ce n’est pas une invention du Togo. Celui qui a inventé son engin a trouvé qu’il faut l’immatriculer », a martelé Ninsao Gnofam.
« Pour cela, nous avons demandé aux concessionnaires d’afficher désormais en détails, le prix de la moto, le prix du casque, le prix de la plaque et la prime d’assurance. La mesure a été prise par le gouvernement en accord avec les concessionnaires de motos », a-t-il souligné.
Le ministre de la sécurité a de son côté, salué la mesure prise par le gouvernement : « elle facilitera la tâches aux forces de l’ordre qui pourront vite retrouver les motos et les auteurs, en cas de perte et de commission d’une infraction ».
« C’est une bonne mesure. Car, une moto sans numéro, en cas de perte, complique les recherches. Il y aura des séances d’échanges avec les différents partenaires, pour que les gens ne ressentent pas une augmentation du prix des motos », a rassuré le colonel Yark Damehame.
Par ailleurs, les trois ministres ont également sensibilisé les responsables des syndicats des transporteurs au respect strict des mesures prises par le gouvernement, en matière de sécurité routière.
En avril dernier, le gouvernement avait pris une série de mesures — suite à la recrudescence d’accidents de la circulation de la route ces dernières années — dont l’interdiction faite aux bus de transport urbains de plus de 12 places, et les camions remorques et semi-remorque de circuler entre 18h et 5h du matin.
Rappelons que la récente manifestation des conducteurs de taxi-moto dans le nord, avait été fortement relayée par la presse. Le ministre de la sécurité avait réagi, condamnant le comportement des manifestants.
Il a également rencontré la semaine dernière, ces conducteurs de taxi-moto à Dapaong (environ 650 km au nord de Lomé), séance de travail au cours de laquelle ils ont reconnu leur tort et présenté leurs excuses aux autorités togolaises. FIN
Edem Etonam EKUE
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