« Dieu rend toujours justice », a lancé lors d’une conférence de presse ce mardi à Lomé l’avocat togolais, Jean Yaovi Degli, relaxé le 3 juin dernier par la justice française dans une affaire « d’escroquerie ».
Me Degli avait été renvoyé en octobre 2004 par le greffe du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) pour « escroquerie, malhonnêteté, fraude et tromperie », accusé d’avoir détourné plus de 300.000 dollars sur les 380.000 versés sur le compte bancaire d’une collaboratrice, Sylvia Olympio (petite-fille du feu Sylvanus Olympio).
N’étant pas avocate, cette dernière avait présentée une attestation falsifiée du barreau de Paris. Sylvia Olympio a été aussi poursuivie pour « complicité ».
Me Degli qui a plusieurs reprises dénoncé une cabale contre sa personne, a été innocenté le 3 juin dernier par le tribunal correctionnel de Paris. Le procureur a condamné Sylvia Olympio à trois ans de prison avec sursis.
« Comme vous pouvez le constater : Dieu rend toujours justice », a déclaré Me Degli lors d’une conférence de presse ce mardi à son cabinet.
Selon lui, la justice française devant laquelle l’affaire a été portée et le barreau de Paris « ont fait leur travail. Le tribunal correctionnel de Paris a trouvé que je n’avais rien à faire dans cette affaire et m’a innocenté ».
« Il était indispensable que j’apporte sous forme de droit de réponse à la connaissance du monde et des togolais, ce qui a été finalement décidé. Car, on avait raconté plusieurs choses sur moi qui n’étaient pas vrais. Et tout le monde me considérait comme coupable sans comprendre ce qui se passait », a-t-il souligné.
Inscrit à l’époque au barreau de Paris, Me Degli, est rentré depuis quelques années au Togo où il exerce sa profession.
Cet avocat est également président de la branche togolaise de « Bâtir le Togo », un Mouvement Associatif créé en France par des Togolais en 1997. FIN
Chrystelle MENSAH / Rédaction
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