Des milliers de militants et sympathisants des mouvements et associations proches du pouvoir, regroupés au sein de la « Majorité silencieuse » (vêtus de blanc), étaient dans les rues de Lomé ce lundi pour réitérer leur exigence de voir les réformes institutionnelles et constitutionnelles s’opérer à l’Assemblée Nationale, a constaté un journaliste de l’Agence Savoir News.
Partis de l’hôtel Eda Oba, ils ont sillonné plusieurs artères de la ville avant de chuter sur l’esplanade du Palais des Congrès de Lomé.
Sur une grande banderole, on pouvait lire: « Oui pour les réformes. Mais seulement par l’Assemblée Nationale ».
« Les gens disent que nous ne sommes pas d’accord pour les réformes. Nous sommes des citoyens togolais et nous sommes conscients de ce qui se passe. Nous sommes d’accord pour les réformes. Mais il faut que ces réformes passent par l’Assemblée Nationale, l’institution qui est mise en place pour faire ces réformes » a expliqué Koffi Agbessi, l’un des organisateurs de la manifestation.
Les réformes politiques constituent le principal sujet qui divise la classe politique togolaise. Pour les principaux partis de l’opposition, elles doivent se tenir dans un cadre consensuel. Ces formations politiques exigent une limitation de mandat présidentiel avec +effet immédiat+ et un mode de scrutin à deux tours.
Cette exigence des principaux partis de l’opposition vise le président Faure Gnassingbé, élu en 2005 et réélu en 2010. Pour l’instant, rien ne l’empêche de se représenter à la présidentielle de 2015, car selon l’article 59 de la constitution: « Le président de la République est élu au suffrage universel direct et secret pour un mandat de 5 ans. Il est rééligible ». FIN
Anani Elom AGBOH
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