L’ »Association des Intellectuels Togolais pour une Afrique Eveillée (AITAE), se « réjouit » du « démarrage effectif » du dialogue politique au Togo, discussions qui regroupent depuis le 19 mai, les responsables des partis politiques parlementaires (pouvoir et opposition) en vue des réformes constitutionnelles et institutionnelles.
Dans un communiqué rendu public, l’AITAE invite les parties prenantes aux discussions à « adopter un comportement patriotique en ayant pour seul objectif que la préservation de l’intérêt supérieur de la nation qui passe nécessairement par des réformes susceptibles de favoriser l’instauration d’un climat politique apaisé propice à l’accélération de la relance économique amorcée après la reprise de la coopération internationale ».
« L’AITAE est convaincue que le Togo ne pourra connaître un climat politique apaisé et une stabilité politique durable que si les conclusions du présent dialogue sur les réformes institutionnelles et constitutionnelles visent: (i) la consolidation de la démocratie et de l’Etat de Droit, (ii) la promotion de la paix et de la cohésion sociale, (iii) la nécessité de transparence et de reddition de compte par les gouvernants et (iv) la primauté de l’intérêt général et le reflet de la volonté du peuple », souligne le communiqué signé du Président de l’AITAE Kohan Kidékiyime Binafame.
Ces Intellectuels Togolais mettent en garde les protagonistes aux discussions, « qu’ils auront à faire face au tribunal de l’histoire si, par des calculs politiques partisans, ils font échouer ce dialogue hypothéquant ainsi dangereusement l’avenir de notre chère patrie ».
Précisons que les débats à huis clos ont repris ce mercredi depuis 9H GMT, sous la houlette de Mgr Nicodème Barrigah, ancien président de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR).
Tous les +protagonistes+ des cinq partis politiques et regroupement de partis politiques étaient tous dans la salle qui abrite les discussions au 8è étage du siège de Togo Télécom.
Au total 7 points sur les 12 au menu du dialogue ont été déjà abordés par les parties prenantes aux discussions.
Parmi les points examinés figurent la durée et de la limitation du mandat présidentiel, le mode de scrutin pour les élections, les conditions d’éligibilité du président de la république et la réforme de la cour constitutionnelle. Tous les points doivent être vidés au plus tard le 31 mai. FIN
Junior AUREL
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