Rencontre / Présidence : Voici l’intégralité de la déclaration de M.Christian Trimua, après la rencontre Faure Gnassingbé/Jean Pierre Fabre.

Voici l’intégralité de la déclaration de M.Christian Trimua, après la rencontre Faure Gnassingbé/Jean Pierre Fabre. M.Trimua est secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Justice et des relations avec les Institutions de la République (Chargé des relations avec les Institutions de la République).

Question : Que peut-on retenir des discussions ?

Christian Trimua :<

/strong> Le président de la république a reçu ce mercredi à sa demande, une délégation conduite par M. Jean Pierre Fabre. La délégation avait souhaité rencontrer le président de la république pour lui exprimer les raisons pour lesquelles ils estimaient que le cadre parlementaire n’était pas le cadre idéal pour mener les discussions concernant les réformes constitutionnelles et institutionnelles prévues par l’Accord politique global (APG), en dépit que cet accord ait lui-même, prévu que ce sera fait dans le cadre d’une législature. Ils ont entre autre, évoqué le fait que le cadre parlementaire serait un cadre essentiellement majoritaire et que la recherche d’un consensus ne serait pas adaptée à un cadre parlementaire basée sur la recherche d’une majorité.

Le chef de l’Etat a réitéré la nécessité que l’Assemblée nationale élu aux élections du 25 juillet 2013, puisse jouer son rôle et que cette Assemblée et les autres institutions de l’Etat ne pourraient être que des chambres d’enregistrement. Et qu’il était nécessaire dans ce cas, de rechercher le consensus à travers les procédures parlementaires habituelles (ce que nous avions d’ailleurs l’habitude de faire en temps normal sur les autres textes) et que les réformes portant nécessairement sur des modifications textuelles législatives et réglementaires, le débat devrait nécessairement in fine s’achever à l’Assemblée nationale. et que par définition, l’Assemblée devrait jouer son rôle sur cette question.

Le président de la République a rassuré les uns et les autres sur sa volonté que les textes et les réformes soient faits dans un cadre consensuel, mais que l’Assemblée nationale et les autres institutions de la république devraient nécessairement jouer leur rôle sur ce point. L’audience s’est déroulée dans une ambiance très cordiale, emprunt de respect mutuel et le suivi des suites de cette audience doit se faire.

Q : Est-ce à dire qu’il n’y aura pas d’autres cadres en dehors de l’Assemblée nationale ?

R : Le président de la République a indiqué que le Premier ministre serait l’interlocuteur des acteurs politiques dans la meilleure méthode de conduite de ces réformes constitutionnelles et institutionnelles. Et donc, dans les jours à venir, le Premier ministre va recevoir les différentes délégations et ensemble, les échanges vont se poursuivre et se préciser sur la meilleure forme à donner à la recherche du cadre idéal pour les réformes constitutionnelles et institutionnelles.

Q : Un nouveau CPDC ?

R : Rien n’est exclu, mais cela en peut être un préalable. Les discussions restent ouvertes et elles vont se faire sous la conduite du Premier ministre. FIN

En Photo: Faure Gnassingbé face à la délégation conduite par Jean Pierre Fabre ce 05 mars 2014

Propos recueillis par Junior AUREL

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