Une mission du « Programme de coopération maritime » (SEACOP), une des deux composantes du Programme « Route de la cocaïne » (PRC) – financé par l’Union européenne à travers l’instrument européen de stabilité – séjourne à Lomé depuis lundi dernier, a appris mercredi soir l’Agence Savoir News auprès de la Délégation de l’UE à Lomé.
Le PRC a pour objectif notamment de renforcer la capacité des Services répressifs (SR) à intercepter les flux de cocaïne vers l’Afrique de l’Ouest par voie maritime et aérienne. Sa deuxième composante est le Projet de communication aéroportuaire (AIRCOP).
Pour contrecarrer cette menace de flux de cocaïne et renforcer les capacités des États dans la lutte contre la criminalité transnationale organisée, le programme « Route de la cocaïne » vise une série de mesures pour produire des résultats significatifs, selon une note de l’UE.
De nos jours, le flux régulier de cocaïne en provenance des pays producteurs vers d’autres régions créant des poches de plus grands marchés mondiaux de la cocaïne devient de plus en plus préoccupant. Le détournement des itinéraires de trafic constaté, les financements impliqués dans l’organisation du commerce et les moyens efficaces déployés pour surmonter les mesures de défenses mise en place et détourner l’attention des autorités signalent l’implication d’organisations criminelles transnationales, souligne la note transmise à l’Agence Savoir News.
« Les objectifs des composantes du PRC sont en parfaite harmonie avec les activités prévues dans le cadre du soutien de l’UE au Plan d’action régional de la CEDEAO, visant à lutter contre les problèmes de plus en plus graves du trafic de drogues, de la criminalité organisée et de la toxicomanie en Afrique de l’Ouest. Le Plan d’action de la CEDEAO a pour but de renforcer les capacités de surveillance, de coordination et d’harmonisation des politiques et des approches relatives aux stupéfiants », poursuit le document.
Ainsi, la mission du « Programme de coopération maritime » (SEACOP) séjourne à Lomé en appui aux autorités Togolaises et les services ayant une implication en matière de sécurité maritime (police, douanes, gendarmerie maritime, marine nationale, autorité portuaire).
Depuis mardi, se déroulent au port autonome de Lomé (PAL), des exercices à bord sous la supervision de deux experts spécialisés dans la fouille des navires.
Il ne s’agit pas d’une formation sur le contrôle des marchandises conteneurisées mais de détecter des cargaisons interdites dans les structures des navires de commerce ou autres types d’embarcations (caboteurs, navires de pêche).
Cette +formation+ sera clôturée vendredi prochain par une cérémonie de remise de diplômes dans un grand hôtel de Lomé. FIN
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