Des partisans du Front Républicain pour l’Alternance et le Changement (FRAC), soutenus par le Collectif « Sauvons le Togo » (CST) ont une fois encore battu le pavé ce samedi à Lomé, a constaté un journaliste de l’Agence Savoir News.
Partis du Rond-point Lantassapé, les manifestants ont sillonné des artères de la ville, avant de chuter à la Plage en Face de Hôtel Krimas pour leur meeting hebdomadaire.
Au milieu du cortège, se trouvaient certains responsables du FRAC et du CST dont Jean Pierre Fabre, Me Zeus Ajavon et Abass Kaboua.
La manifestation s’est déroulée dans le calme et sans incident. Elle a été bien encadrée par des forces de l’ordre. Plusieurs sujets étaient au menu du meeting: les élections locales, la libération des militants de l’opposition, arrêtés dans l’affaire des incendies du marché de Kara et du bâtiment principal du grand marché de Lomé, la mise en place des commissions permanentes à l’Assemblée nationale, les grèves à répétion dans le secteur de l’ éducation et les réformes constitutionnelle et institutionnelle notamment la limitation du mandat présidentiel et le mode de scrutin.
« Les réformes doivent être rapidement opérées. Et une fois les textes adoptés, ils doivent être immédiatement applicables. Que personne ne vous trompe », a déclaré M.Fabre lors du meeting.
« Soyez mobilisés, car les jours à venir nous édifieront davantage », a-t-il souligné.
Selon la constitution togolaise, le mandat présidentiel est illimité. L’opposition togolaise exige des réformes constitutionnelles et institutionnelles notamment la limitation du mandat présidentiel et la modification du mode de scrutin (deux tours au lieu d’un seul tour) pour la présidentielle.
Au sujet des élections locales, M.Fabre a estimé que ce scrutin doit être rapidement organisé: « il est donc important que les locales soient vite organisées, et cela pour le bien de nos populations. Les présidents des délégations spéciales qui sont à la têtes de nos communes ne sont pas reconnus par nos partenaires ».
« Les élections locales ont une importance dans le développement des communes. Les présidents de délégations spéciales empêchent le développement des communes », a appuyé à son tour, Bodé Tchaboré du PSR.
Ce dernier n’a pas manqué d’aborder les préoccupations des enseignants qui menacent de paralyser à nouveau les écoles, lycées et collèges lundi, mardi et mercredi prochains pour exiger des primes.
« Les revendications des enseignants sont légitimes (…). Car ils n’exigent que de meilleures conditions de vie et de travail. Quand nous serons au pouvoir, certains secteurs ne seront pas négligés tels que l’éducation, la santé et l’agriculture etc. », a t-il souligné.
Les responsables du FRAC ont encore pris rendez-vous avec leurs partisans pour samedi prochain : même point de départ, même point de chute. FIN
Nicolas KOFFIGAN / Junior AUREL
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