Le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé s’est rendu ce vendredi à Cotonou pour une visite de quelques heures. Il a été accueilli à l’aéroport international Cardinal Bernardin Gantin par son homologue béninois Boni Yayi. Après un petit entretien en tête à tête au salon d’honneur de l’aéroport, les deux chefs d’Etat se sont retrouvés au Palais de la présidence de la république pour une séance de travail, élargi aux délégations ministérielles des deux pays.
Plusieurs sujets étaient au menu des discussions notamment le vieux projet d’agrandissement et de modernisation du barrage hydroélectrique d’Adjaralla sur le fleuve Mono (commun aux deux pays). Ce projet vise à agrandir et à moderniser ce barrage construit depuis plus de 40 ans, afin de venir à bout de la crise énergique qui secoue les deux pays. Coût de ce projet : 162 millions de dollars.
Selon le président togolais, la plupart des obstacles sont déjà levés. Il faut maintenant que nous puissions avancer. « Les instructions que nous avons données peuvent nous permettre d’avancer sur le dossier qui a trop duré dans sa phase de préparation. Les ministres devront se retrouver les prochains jours. Ce qui nous permettra de boucler le dossier. Nous n’avons plus de temps à perdre », a déclaré Faure Gnassingbé à la presse.
Les études (de faisabilité et d’impact environnemental) sont terminées. La société Chinoise qui a signé un mémorandum avec Communauté Electrique du Bénin (CEB) en 2009 dans le cadre du Projet, attend les délégations béninoise et togolaise pour rapidement conclure le marché.
Outre ce projet, M.Gnassingbé et Yayi ont abordé d’autres sujets: les problèmes de voisinage, notamment « les petits problèmes de frontières qui surviennent ça et là ».
« Nous avons demandé aux ministres de se retrouver très prochainement, probablement le mois prochain ou au mois de novembre au plus tard pour examiner ces différentes questions », a souligné Faure Gnassingbé.
« Nous avons parlé du problème de la Zone d’Alliance et de Coprospérité (ZACOP). Nous avons tous souhaité que très rapidement, nous puissions nous retrouver à Cotonou », a-t-il poursuivi.
Le prochain sommet de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa), ainsi que les prochaines présidentielles en Guinée Bissau étaient également au menu des discussions.
« Pour ces élections, nous allons tous apporter notre solidarité à ce pays, afin qu’il puisse organiser ce scrutin avant la fin de l’année », a précisé Faure Gnassingbé. FIN
Edem Etonam EKUE
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