Les états généraux de la presse auront bientôt lieu au Togo. Telle est l’une des grandes recommandations d’un atelier d’échanges sur la « jouissance de la liberté d’expression », organisée par le bureau Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (HCDH-Togo) en partenariat avec le ministère de la communication, la Haute Autorité l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), des associations et syndicats de presse, et l’organe d’autorégulation.
Démarrée mardi, cette rencontre a pris fin ce jeudi. Elle a pour objectif de faire ressortir la dimension réelle ainsi que les implications de la liberté d’expression telle que proclamée par les instruments internationaux des droits de l’Homme.
Au total sept panels ont marqué ces trois jours de partages et de réflexions. Les thèmes ont été axés sur la liberté d’expression dans un contexte pluraliste, partage d’expériences sur l’éthique et la liberté d’expression, trilogie liberté d’expression, politique et médias dans le contexte togolais, protection et sauvegarde de la liberté d’expression, problématique de l’effectivité de la liberté d’expression, liberté d’expression des femmes et des groupes vulnérables.
Ces Différents thèmes seront développés par des experts béninois, nigérians, sénégalais et togolais.
A l’issue de cette rencontre, plusieurs recommandations et résolutions ont été formulées. L’une des grandes recommandations est relative à la tenue prochaine des états généraux de la presse au Togo. Aucune date n’a été avancée pour la tenue de ces assises.
Ainsi, l’atelier a invité les associations des professionnels de la presse à taire leurs divergences, afin de s’impliquer effectivement et efficacement dans l’organisation de cette rencontre.
Les participants ont également souhaité que le gouvernement et le HCDH soient leur porte-parole auprès des autres partenaires techniques et financiers pour aider les médias togolais à entamer une nouvelle ère dans l’expression libre des opinions dans l’exercice responsable de la profession.
Au nombre de résolutions, les participants à cet atelier ont déploré la situation dans laquelle se trouve la radio privée légende FM, née de sa suspension du fait du non respect des règles de déontologie suivi du non renouvellement de sa fréquence. Ils ont sollicité l’indulgence de la HAAC et des autorités publiques en vue de sa réouverture.
« En organisant cet atelier d’échanges, notre bureau voulait contribuer à l’enrichissement des débats sur ces deux notions essentielles à l’enracinement de la démocratie et de la consolidation des principes des droits de l’homme. Les intenses débats qui ont marqué ces échanges ont démontré l’importance de ces deux notions dans nos vies au quotidien », a souligné Mme Olatokunbo IGE, la représentante du bureau du HCDH-Togo.
Rappelons que le paysage médiatique togolais est composé d’environ 80 radios, une dizaine de chaînes de télévisions, plus de 400 titres dont 107 paraissent régulièrement, et des presses en ligne d’obédiences diverses. FIN
Ambroisine MEMEDE
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