L’Organisation pour Bâtir dans l’Union un Togo Solidaire (OBUTS) de l’ancien Premier ministre Agbéyomé Kodjo a réaffirmé ce dimanche, son « adhésion totale » aux idéaux du CST et appelé au règlement du « contentieux interne » relatif aux élections législatives du 25 juillet dernier.
Cet appel a été lancé par les 200 délégués à la Convention nationale de l’OBUTS tenue les 6 et 7 septembre au siège de ladite formation politique à Lomé.
Selon un communiqué transmis à l’Agence Savoir News, cette convention a permis une concertation et une appréciation élargies des activités de l’OBUTS et une analyse complète de la situation politique, économique et sociale du pays. Ces assises ont également permis à ces délégués venus de toutes les préfectures, régions et villes du pays, de « tirer des leçons du dernier scrutin législatif, qui de l’avis de tous fut loin d’être juste, équitable et sincère ».
« La Convention Nationale réaffirme son adhésion totale aux idéaux prônés par le Collectif Sauvons Togo dont l’ultime objectif est le Changement tendant à mettre fin aux dérives en tout genre et aux violations des droits humains dont les togolaises et les togolais sont en constance victimes », souligne le communiqué.
Les délégués ont attiré « l’attention de tous les animateurs du Collectif Sauvons le Togo sur la nécessité de tout mettre en œuvre, afin de conserver élevée, la cohésion au sein de [notre] regroupement de formations politiques, car les attentes du peuple togolais demeurent largement insatisfaites ».
« C’est pourquoi, il urge de renforcer et d’élargir le Collectif Sauvons le Togo aux autres courants politiques qui luttent pour la même cause. La Convention Nationale invite fraternellement le Coordinateur Général du Collectif Sauvons le Togo à faire œuvre utile aux fins de régler le contentieux interne relatif au dernier scrutin législatif, conformément aux engagements souscrits avant le déroulé du processus électoral », précise le texte.
La convention demande également la réouverture « sans délai de la Radio Légende FM » et la « libération immédiate » du Commandant Olivier Amah Poko, Président d’ASSIVITO, et d’Abass KABOUA, président de la formation politique RMC, « dans un souci d’apaisement et de respect des droits humains ». FIN
En Photo: Agbéyomé Kodjo
Edem Etonam EKUE
Savoir News, La Maison de L’INFO
www.savoirnews.net, l’Info en continu 20/24H