La cour constitutionnelle a proclamé lundi dernier, les résultats définitifs des élections législatives du 25 juillet. Grand perdant de ce scrutin remporté par l’Union pour la République (avec 62 des 91 sièges) : l’Union des Forces de Changement (UFC) de Gilchrist Olympio qui prend la quatrième place avec seulement 3 sièges. L’ex-principal parti de l’opposition (avec 27 sièges sur 81 lors des législatives d’octobre 2007) a payé lourdement pour la crise qui l’a secouée au lendemain de l’accord signé par M.Olympio avec le parti au pouvoir.
C’est d’ailleurs cet accord qui a entraîné le départ de certains « lieutenants » – dont Jean Pierre Fabre – qui ont créé leur propre formation politique, l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), aujourd’hui membre du Collectif « Sauvons le Togo » (CST).
« Les résultats enregistrés par l’UFC ne reflètent pas nos efforts inlassables de construction de la paix, de pardon et de réconciliation nationale, même si l’UFC se réjouit de l’étape décisive qui vient d’être franchie comme étant un pas vers l’enracinement de la démocratie », souligne le parti de M.Olympio dans un communiqué rendu public.
Pour ce parti, c’est grâce à son accord signé avec le parti au pouvoir que l’ambiance politique s’est décrispée avec à la clé, « un desserrement des pressions financières et économiques ».
« Ces acquis ont été renforcés par notre participation active aux travaux du Cadre Permanent de Discussion et de Concertation (CPDC) et notre implication dans l’amélioration du cadre électoral ayant permis au Togo de s’engager dans un processus qui a abouti aux élections législatives du 25 Juillet 2013 que les communautés nationale et internationale reconnaissent comme s’étant déroulées dans la paix », indique le communiqué.
le parti de M.Olympio se « félicite » – au regard de cette situation – « d’avoir pris part au processus électoral en toute honnêteté, dans un climat beaucoup plus apaisé que les précédents, contrairement à certains partis politiques qui ont utilisé des voies et moyens anti-démocratiques pour obtenir les résultats proclamés par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) ».
Le parti s’engage à « poursuivre sa quête du pouvoir politique par la voie pacifique, en vue de s’attaquer aux tâches prioritaires de développement conduisant à la réduction de la pauvreté et l’accès au bien-être social pour tous ».
« Cette volonté de l’UFC d’œuvrer sans cesse pour la paix semble ne pas être comprise par une partie de la population. Mais nous réaffirmons que rien de constructif ne peut se faire sans la paix et le dialogue. Certes, les attentes légitimes du peuple n’ont pas pu être comblées en trois ans de participation au gouvernement malgré tous les efforts déployés. Que nos compatriotes se rassurent : l’UFC n’a jamais trahi et ne trahira jamais les Togolais dans la recherche du bonheur pour tous comme veulent le faire croire nos détracteurs », souligne le communiqué.
L’UFC affirmé n’avoir « jamais trahi et ne trahira jamais les Togolais dans la recherche du bonheur pour tous comme veulent le faire croire nos détracteurs ».
« C’est pourquoi l’UFC continuera de participer activement à la mise en place des réformes constitutionnelles et institutionnelles. Notre objectif prioritaire de rester un gardien jaloux de la démocratie, demeure intact », précise le texte.
Rappelons que pour ces législatives, le CST est arrivé en deuxième position avec 19 sièges. Viennent ensuite la Coalition « Arc-en-ciel » (6 sièges), l’UFC (3 sièges) et Sursaut national (1 siège). FIN
En Photo: Gilchrist Olympio
Edem Etonam EKUE
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