Les fils et filles des préfectures de l’Agou et du Zio a célébré samedi leur fête annuelle traditionnelle: la 290è édition de « Gbagba » chez les natifs de l’Agou et la 43è édition de « Ayiza », chez les fils et filles du Zio.
Fête traditionnelle marquant la fin de la saison agricole, le Gbagba est le nom donné aux tams-tams. Il en existe deux sortes : le grand et le petit format. Ce sont les ancêtres qui les ont fabriqués et instaurés. Et c’est devenu une cérémonie traditionnelle annuelle, une fête des prémices qui est ancrée dans les habitudes et traditions des populations. Gbagba incarne la grande force spirituelle de la classe des grands chasseurs de la localité.
Les cérémonies rituelles s’étalent sur plusieurs jours: prestations des groupes traditionnelles, cérémonies de libations et de prières adressées aux ancêtres, visites de sites touristiques et l’élection de la plus belle fille de la tradition Gbagba.
Dans le Zio, les fils et filles de la préfecture se sont retrouvés au stade Dr Kaolo de Tsévié pour l’Ayiza ou la fête de la dégustation les premières récoltes du haricot, très riche en protéine et consommé dans tous les ménages du pays.
Au Togo, une vingtaine de fêtes traditionnelles sont célébrées chaque année dans le pays. Elles permettent aux fils et filles (vivant au pays et de la diaspora) des différentes localités de se retrouver et de discuter des différents problèmes, afin d’impulser le développement de leur milieu. A travers ces réjouissances,
Le ministre des arts et de la culture qui a assisté aux deux réjouissances, a invité les populations à l’union pour le développement de leurs localités.
Selon Me Fiatuwo Kwadzo Sessenou, nous devons tous « garder à l’esprit que la culture constitue une véritable socle de développement. Nous devons nous accepter les uns et les autres, travailler tous la main dans la main pour l’amour de notre patrie et pour mériter l’admiration des générations futures ».
« C’est ensemble que nous pouvons mieux développer notre pays, le rendre prospère pour le bonheur de tous les citoyens », a-t-il souligné, invitant chacun « à jouer sa partition, afin de préserver la solidarité nationale ». FIN
En Photo: Me Fiatuwo Kwadzo Sessenou dégustant du haricot lors du Ayiza
Edem Etonam EKUE
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