Les 91 candidats de l’Union des Forces de Changement (UFC) aux élections législatives du 21 juillet, ont été officiellement investis ce mardi à Lomé lors d’un congrès extraordinaire, a constaté l’Agence Savoir News.
La cérémonie a été présidée par Gilchrist Olympio, le président national de l’UFC en présence d’autres responsables du parti. Ces candidats ont juré fidélité et loyauté, après avoir scellé un « pacte » avec le parti, histoire d’éviter la transhumance au Parlement.
« Celui qui n’est pas prêt à accepter les valeurs de l’UFC, ne peut pas porter ses couleurs pendant les élections. L’engagement signé, poursuit le candidat jusqu’à la fin du mandat à l’Assemblée nationale », a indiqué Djimon Oré, ministre de la communication et candidat à ces législatives.
Le président de l’UFC a invité les candidats à « sceller un pacte avec eux-mêmes et avec notre parti en vue du triomphe » de leur formation politique.
« Mais cela n’est possible, que si, comme un seul homme, nous nous mobilisons pour tenir devant les populations, des discours rassembleurs et des messages essentiellement autour de la réconciliation, de l’alternance pacifique et du développement », a souligné Gilchrist Olympio.
« Au regard des enjeux et de l’importance de ce scrutin, nous devons nous engager sans réserve, dans une unité d’action pour la victoire (…). Cela est possible, si nos représentants à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), dans les Commission Electorale Locales Indépendante (CELI) et dans les bureaux de vote, font preuve d’une vigilance accrue », a-t-il ajouté.
Outre les candidats aux législatives, les membres de l’UFC dans les CELI ont été aussi installés.
Rappelons que l’UFC avaient remporté 27 sièges lors des législatives d’octobre 2007, derrière le rassemblement du peuple togolais (RPT/ex-parti au pouvoir) qui engrangé 50 sièges. Mais ce parti a été fortement secoué par une crise interne après les élections de mars 2010, entraînant le départ de certains de ses « barons » qui ont créé leur propre formation politique, l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC).
Selon certains observateurs, ces législatives permettront aux grands partis politiques de tester leur cote de popularité.
Au total, 12 partis politiques, 2 regroupements (au total 22 partis politiques) et 14 indépendants sont en lice pour ces législatives. 91 sièges sont à pourvoir dans les 30 circonscriptions électorales, contre 81 sièges dans l’actuel Parlement. FIN
Lambert ATISSO / Junior AUREL
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