Le bureau du Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (HCDH-Togo) va déployer 600 « observateurs des droits de l’Homme pour la paix » sur le terrain avant, pendant et après les élections législatives du 21 juillet. Ils proviennent des organisations de défense des droits de l’Homme, de la société civile et des comités de développement des quartiers. Pour leur permettre de bien mener leur mission, le bureau du HCDH-Togo a initié à leur intention, une formation qui a démarré ce jeudi.
Quelque 145 « observateurs » des droits de l’Homme pour la plupart des jeunes (Hommes/femmes) ont entamé une formation de deux jours au Centre Fopadesc à Agoè-Zongo.
Les travaux ont été ouverts par Mme Doris Rita Wilson de Souza, ministre des droits de l’Homme en présence de la Représentante du bureau du HCDH-Togo Mme Olatokunbo IGE.
Cette formation se déroule simultanément avec un deuxième groupe à Dapaong (environ 650 km au nord de Lomé). D’autres groupes suivront la même formation à Tsévié, Atakpamé, Kara et Sokodé.
Cette formation s’inscrit dans le cadre du mandat de « surveillance » des droits de l’homme du bureau du HCDH-Togo, sur toute l’étendue du territoire national. Elle est réalisée grâce à l’appui financier du Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) et fait partie d’une série d’activités initiées par le HCDH-Togo pour des élections législatives libres, pacifiques, transparentes et respectueuses des droits de l’homme et des libertés fondamentales.
Selon la Représentante du bureau du HCDH-Togo, ces « observateurs » en formation, ont la mission d’assurer une « observation rigoureuse, impartiale et professionnelle du respect des droits de l’homme » à l’occasion de ces législatives.
« L’observation et la surveillance des droits de l’homme constituent une activité essentielle dans la protection des droits et libertés fondamentales. Aussi, cette activité prend-elle une importance toute particulière en période électorale. Il s’agit d’une activité exigeante, complexe et difficile qui nécessite une formation spécifique appuyée par un savoir-faire conséquent », a souligné Me IGE.
« Elle doit obéir à un certain nombre de principes rigoureux et obligatoires qu’il vous faudra maîtriser et respecter pour mériter le titre d’+observateur des droits de l’homme impartial, fiable et crédible+ », a-t-elle souligné devant les participants à cette formation.
Sur le terrain, le travail va conduire ces observateurs à la collecte active d’informations, à la vérification et à la transmission en temps réel au bureau du HCDH-Togo, de toutes les observations, ce qui permettra au bureau de saisir les autorités compétentes pour corriger d’éventuels dysfonctionnements constatés.
Pour la ministre des droits de l’homme, ces observateurs auront tout l’équipement qu’il faut pour bien faire le travail sur le terrain:
« Nous devons leur faciliter le travail. Les partis politiques, les populations etc., doivent les accompagner. Nous devons avoir un comportement citoyen ».
« Nous devons comprendre les enjeux et les défis des prochaines élections, afin que tout se passe au mieux et dans la paix », a souligné Mme Doris Rita Wilson de Souza.
Rappelons que le HCDH-Togo a lancé mardi dernier à Lomé, son projet « promotion et protection des droits de l’Homme et de protection des libertés publiques avant, pendant et après » les législatives. Il a pour but de contribuer de manière significative à la réussite du scrutin dans le respect de tous les droits de l’Homme qui sont entre autres: le droit de voter, le droit d’être élu et de participer aux affaires publiques, la liberté d’expression, d’information, d’association, la non discrimination et l’indépendance de la magistrature. FIN
En Photo: Vue partielle de ces observateurs en formation ce 27 juin 2013 à Lomé
Junior AUREL
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