Grève de 48 heures de la STT: Mouvement bien suivi dans les secteurs de la santé et de l’éducation à Atakpamé

La grève lancée jeudi et vendredi par la Synergie des Travailleurs du Togo (STT) a été bien suivie dans les secteurs de la santé et de l’éducation à Atakpamé (environ 175 km au nord de Lomé), a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News sur place.

Le même constat a été fait à Lomé (la capitale) où les activités ont été paralysées dans plusieurs écoles, lycées et collèges publics et surtout au Centre Hospitalier et Universitaire (CHU) Sylvanus Olympio.

A Atakpamé, plusieurs écoles et centres de santé étaient également quasi-déserts durant ces deux jours de grève. Aux Lycées d’Atakpamé et d’Afeyé- Kpota, presque tous les professeurs sont restés chez eux jeudi et vendredi. Seuls quelques enseignants volontaires étaient présents.

« Comme vous le constatez, le mot d’ordre de grève a été bien suivi chez nous. Ce que nous revendiquons est légitime et tous les collègues doivent le comprendre », a confié à l’Agence Savoir News Amana Essosima, professeur au lycée d’Atakpamé et membre de l’Union des Syndicats de l’Education du Togo, mouvement affilié à la STT.

Ce dernier a dénoncé des « intimidations » de la part de certains responsables de l’enseignement.

Des centres de santé dont le Centre Hospitalier Régional (CHR) d’Atakpamé ont été aussi paralysés par cette grève. Pour Olivier Katanga, le directeur de ce Centre, la situation est « compliquée », le gouvernement ayant entamé la veille des discussions avec des responsables de la STT.

« C’est le service minimum qui est observé pour permettre aux patients qui viendront des coins les plus reculés de bénéficier des services sanitaires de la structure. Chacun est libre de respecter un mot d’ordre sans toute fois piétiner le déroulement du service minimum », a-t-il indiqué.

Rappelons que les agents de l’Etat exigent notamment l’adoption de la grille salariale, la réinstauration du paiement de l’indemnité de départ à la retraite, le relèvement de l’allocation familiale à 10.000 F.CFA par enfant, le paiement des arriérés des allocations familiales aux agents permanents et l’harmonisation de l’âge de départ à la retraite. FIN

En Photo: Des élèves du Lycée d’Atakpamé dans la cour de l’ecole le 4 avril 2013

D’Atakpamé, Yacoubou Taïrou Le Roi

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