Parlement: Ouverture ce lundi à Lomé de la première session ordinaire de l’année, une vingtaine de projets de lois sur la table des députés

La première session ordinaire de l’année 2013 de l’Assemblée nationale a été officiellement ouverte ce lundi au siège du Parlement, rencontre présidée par le président de l’Institution Abass Bonfoh. Plusieurs ministres du gouvernement ont assisté à cette séance. Une vingtaine de projets de lois attendent les députés notamment le projet de loi portant nouveau code pénal et projet de loi relatif au statut de l’opposition togolaise.

Les députés de l’actuelle mandature ont été élus en octobre 2007 pour un mandat de 5 ans. Mais, les législatives n’ont pas encore été organisées en raison du climat politique et du retard accusé par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). L’opposition, notamment les « poids lourds » de l’opposition exigent un « dialogue franc et sincère » avant la tenue de ces élections.

« Nous allons finir avec des élections frauduleuses. Nous ne voulons plus négocier après les élections, nous voulons négocier avant les élections », a affirmé lundi Me Zeus Ajavon, le coordonnateur du Collectif ‘Sauvons le Togo » dans une interview à l’Agence Savoir News.

Pour l’instant, aucune date n’a encore été fixée pour la tenue de ce scrutin. Le recensement électoral qui a démarré le 15 mars dans une première zone, s’est achevé dimanche dernier.

« Mon vœux le plus ardent est que tous les togolais adoptent un comportement responsable en mettant en avant, l’intérêt supérieur de notre pays, afin que nous ayons des élections transparentes, « équitables crédibles et apaisées », a déclaré Abass Bonfoh.

Selon lui, le gouvernement est animé d’une volonté, celle d’obtenir « un consensus sur les conditions d’organisation d’un scrutin dont les résultats seront acceptés par tous ».

Le président de l’Assemblée nationale s’est également appesanti sur la situation qui prévaut sur le plan social, avec une nouvelle menace de grève de la Synergie des Travailleurs du Togo (STT) pour jeudi et vendredi prochain.

Il a encouragé le gouvernement « à faire diligence, afin de trouver un terrain d’entente avec les travailleurs, dans la mesure des moyens disponibles ».

Abass Bonfoh a invité les travailleurs à « s’abstenir de toute action susceptible de nuire à notre économie ».

La STT avait déjà appelé à une grève de 72 heures les 4, 5 et 6 mars derniers, mouvement diversement suivi. Cette grève avait été surtout suivie dans les secteurs de la santé et de l’éducation. FIN

Edem Etonam EKUE

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