Le mouvement de grève de 72 heures lancé à compter de ce lundi par la Synergie des Travailleurs du Togo (STT) a été diversement suivi, ont constaté des journalistes de l’Agence Savoir News.
Ce mouvement a été un peu suivi dans les secteurs de la santé et de l’éducation. Au Centre Hospitalier et Universitaire (CHU) Sylvanus Olympio, certains secteurs ont été paralysés, seul le service minimum était assuré. Certains agents rencontrés, avaient attaché de banderole rouge au front. D’autres ont porté ces banderoles aux bras.
Dans les écoles, collèges et lycées, les enseignants ont boudé les cours. Dans d’autres, ils ont répondu présent.
Dans l’administration publique, la plupart des agents étaient à leur poste de travail. Même constat dans le secteur privé où les banques, les sociétés d’assurances etc… ont normalement ouvert leurs portes.
Selon des responsables de la STT interrogés par l’Agence Savoir News, le mouvement a été « bien suivi dans les secteurs de la santé et de l’éducation ». »Dans les secteurs de la santé et de l’éducation, la grève a été biens suivi. Nous ferons le point de la situation ce soir », a déclaré à l’Agence Savoir News Dr Atchi Walla, le coordonnateur adjoint de la STT et secrétaire général du Syndicat National des Praticiens Hospitaliers du Togo (Synphot).
Samedi dernier, le Patronat avait invité les travailleurs du secteur privé à « vaquer normalement à leurs occupations » et appelé les responsables de la STT à soulever les préoccupations au sein du Conseil national de dialogue social, « afin qu’une solution adéquate et opportune leur soit trouvée ».
Le bureau de la Confédération Syndicale des Travailleurs du Togo (CSTT) a pour sa part estimé que « seules les négociations peuvent permettre de trouver des solutions d’approche à tous les huit points contenus dans la plate forme revendicative ».
« C’est pourquoi, depuis le début de cette crise jusqu’à la réunion du vendredi 01 mars 2013, entre les Centrales syndicales, les syndicats membres de la Synergie et les membres du Gouvernement, la CSTT n’a ménagé aucun effort pour l’ouverture des négociations », souligne la CSTT dans un communiqué transmis à l’Agence Savoir News.
Rappelons que la STT a été mise en place par certains syndicats au lendemain de la grève avortée le 21 janvier dernier après le vote par l’Assemblée nationale du Statut général de la fonction publique.
Pour les responsables de la STT, les travailleurs avaient été floués par les responsables des centrales syndicales, en levant un mot d’ordre de grève sans consulter la base. FIN
Photo @ Archives
Junior AUREL / Lambert ATISSO / Nicolas KOFFIGAN
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