Don de 29.000 euros de l’Allemagne à l’AIDFH pour la projection de films pour la promotion des droits de l’Homme

L’Allemagne a octroyé ce lundi, une subvention non remboursable de 29.000 euros (environ 19, 022 millions de F.CFA) à Alliance Internationale pour les Droits Fondamentaux de l’Homme (AIDFH) pour la projection de films visant notamment la promotion des droits de l’Homme, a constaté l’Agence Savoir News.

Les documents ont été signés par l’ambassadeur d’Allemagne au Togo Joseph Weiss et Régis Aniglo, le président de l’AIDFH en présence des responsables d’Amnesty International au Togo.

La subvention servira à faire des projections publiques de films documentaires sur les droits de l’Homme dans les langues locales (Ewé, Kabyè, Tem, Moba, Tchokossi et Bassar).

Outre ces projections, il est également prévu des conférences publiques, des émissions radios, des ateliers de formation et de renforcement des capacités des réseaux de jeunes œuvrant dans le domaine des droits humains.

Selon le président de l’AIDFH, l’impunité tout comme la torture est une négation aux droits de l’homme: « la violence a constitué un facteur permanent de l’histoire politique du Togo ».

« Tant qu’il n’aura pas été mis un terme à l’impunité et au non-respect de l’Etat de doit, aucune solution politique pacifique durable ne pourra être trouvée au Togo. La CVJR a rendu public son rapport. A ce jour, il n’existe aucune structure en charge des questions de lutte contre l’impunité alors que le rapport de la CVJR a clairement souligné l’impérieuse nécessité de lutter contre l’impunité qui a favorisé le climat de violation des droits humains. Ce projet de projection de film, est un moyen de sensibilisation des populations », a souligné Régis Aniglo.

« La projection d’un film sur les droits de l’homme, la corruption et la lutte contre l’impunité, est un excellent moyen visant à éduquer les populations, afin d’initier un débat apaisé », a-t-il indiqué.

Les films documentaires sur les droits de l’Homme seront projetés dans les grandes villes du pays: Tsévié, Tabligbo, Aného, Kpalimé, Atakpamé, Sokodé, Bassar, Kara, Dapaong et Lomé.

Pour l’ambassadeur, il s’agit d’un projet important, car les films seront diffusés à l’intérieur du pays: « Ces films auront un impact sur les populations qui ne savent pas lire pour la plupart ».

« J’invite les bénéficiaires à la patience. La question des droits de l’homme est un long processus. Ce n’est pas immédiat comme on le pense. Il faut comprendre les gens, discuter avec eux, afin qu’ils puissent comprendre les thématiques. Nous aurons une commission qui va aussi superviser la gestion des fonds », a précisé M.Weiss.

Prévu pour durer six mois, le projet av démarrer le 1er avril prochain.

Rappelons que l’AIDFH est une Association à caractère socio-­ éducative et humanitaire créée par de jeunes togolais à l’issus de leur formation en droits de l’Homme de l’Université de Nantes ­en France. Elle a pour objectif d’apporter sa contribution à la société civile togolaise et internationale en pleine déperdition. Elle entend agir en partenariat avec les autres associations et organismes qui s’investissent dans l’éducation et la promotion des droits de l’Homme. FIN

Nicolas KOFFIGAN / Junior AUREL

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