La 3e édition du colloque international de la Fondation « Pax Africana » de l’ancien Premier ministre togolais Edem Kodjo a été ouverte ce jeudi à Lomé par le Premier ministre togolais Kwesi Séléagodji Ahoomey-Zunu, a constaté l’Agence Savoir News.
Cette édition est placée sous le thème: « le fédéralisme, levier pour la réalisation de l’Unité africaine ».
Plusieurs personnalités dont d’anciens chefs d’Etat, des hommes des opérateurs économiques, des professeurs d’universités prennent part à ce colloque qui doit s’achever samedi prochain.
Les présidents des Institutions de la république, ainsi que des diplomates accrédités au Togo dont le chef de la délégation d’Union européenne au Togo Patrick Spirlet et Joseph Weiss de l’ambassade d’Allemagne étaient aussi présents à l’ouverture de ce Colloque.
Pendant trois jours, les participants vont plancher sur plusieurs thématiques: « Le fédéralisme à l’épreuve des faits », « les limites du modèle européen et les enseignements à en tirer pour le fédéralisme en Afrique », « Vers un Etat fédéral africain: aspects juridiques et institutionnels » etc… L’ancien président ghanéen John Jerry Rawlings, présent à ce colloque animera le thème: « les fondements culturels d’un Etat fédéral africain »
Edem Kodjo, a dans son mot de bienvenu, remercié les participants notamment ceux qui ont effectué le déplacement de Lomé.
« Il peut paraître surprenant que des responsables africains se réunissent autour du thème du fédéralisme comme facteur d’unité africaine au moment où les cries se multiplient sur le continent », a-t-il indiqué, citant en exemple, la crise au Mali.
« C’est une raison supplémentaire, que nous agissions maintenant sur cette question fondamentale, de la prendre à nouveau, de l’agiter non pas comme une pure dissertation verbale, mais comme le présupposé incontournable sur notre avenir sous-tend notre salut. Nous pensons que +Pax Africana+ qui œuvre pour la paix et le développement devrait faire sienne, cette quête de l’Union entre nos états par un fédéralisme de bonne à loi », a souligné M.Kodjo.
Kwesi Séléagodji Ahoomey-Zunu a pour sa part, lu aux participants, le message du chef de l’Etat Faure Gnassingbé.
Selon le chef de l’Etat, ce colloque vient à point nommé car l’Union africaine (UA) célèbre ses cinquante ans, occasion de mener une réflexion approfondie sur le devenir du continent africain.
« Durant le demi-siècle de vie politique et institutionnel qui vient de s’écouler, l’Afrique a connu des mutations profondes dans toutes les domaines. Elle avait enregistré même en dépit des vicissitudes, des progrès certes modestes, mais encourageants dans de nombreux domaines en particulier sur le plan économique ainsi qu’en matière de paix et de sécurité », a affirmé Faure Gnassingbé.
« Mais aujourd’hui, nous sommes à la croisée des chemins. Des défis nouveaux se font jour et nous impose de redéfinir nos approches et stratégies pour nous adapter au monde contemporain, souligne le texte.
Rappelons que « Pax Africana » a pour objectif de garantir la paix en Afrique, par l’analyse des conflits et leur prévention, la négociation, la médiation et d’œuvrer pour un développement accéléré du Continent et de ses pays par des actions multiformes propres à atteindre cet objectif.
Ses missions: prévenir les conflits par une intervention rapide suite à des analyses précises de la situation socio-politique des zones et des pays à risques et prendre des initiatives pour assurer la paix, par la médiation, la conciliation et la négociation.
Cette Fondation veut également servir de plate-forme de réflexion et d’action pour un développement adéquat et accéléré de l’Afrique en tablant essentiellement sur son intégration continentale ou régionale, accompagner les gouvernements dans la réalisation de leurs programmes de développement et mobiliser de ressources pour la mise en œuvre des programmes définis. FIN
Lambert ATISSO
Savoir News, Le Journalisme est notre métier
www.savoirnews.net, l’info en continu 24/24H