La 18ème Conférence des Parties (COP) à la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques aura lieu du 26 novembre au 7 décembre prochain à Doha (Qatar). L’un de ses objectifs de cette Conférence est l’adoption d’amendements au Protocole de Kyoto, qui demeure pour le moment le seul instrument international juridiquement contraignant de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Au Togo, les différents acteurs se préparent activement pour adopter une position commune à cette Conférence.
Un atelier d’échanges et de partage a ouvert ses travaux ce jeudi à Lomé, rencontre au cours de laquelle les participants passeront notamment au peigne fin, les décisions de Rio+20, afin de jeter les grandes lignes pour la Conférence de Doha.
C’est Mme Ahoéfa Ekoué Dédé, ministre de l’environnement et des ressources forestières qui a ouvert les travaux de cet atelier en présence de Mme Khardiata Lo Ndiaye, Coordonnatrice résidente du Système des nations Unies et Représentante résidente du PNUD au Togo.
Le Togo a présenté en juin dernier au sommet de Rio+20, un rapport bilan sur deux principaux thèmes: l’économie verte dans le contexte de la réduction de la pauvreté et les changements climatiques proprement dits. Beaucoup d’observateurs ont reconnu des efforts faits par le Togo ces dernières années en termes de développement durable par la mise en place d’un cadre institutionnel.
Selon la ministre de l’environnement et des ressources forestières, la participation du Togo au sommet de Rio+20 a été une réussite: « il est important que les décisions prises soient partagées avec les acteurs nationaux, afin de capitaliser les bonnes pratiques et les leçons apprises et de faire ressortir les manquements pour relever les défis dans le futur ».
« La 18ème Conférence de Doha revêt une importance particulière pour la levée des blocages à la résolution efficace des questions de changements climatiques au plan international», a indiqué Mme Ahoéfa Ekoué Dédé.
« L’analyse approfondie des points inscrits à l’ordre du jour de cet atelier vont permettre de clarifier les points qui seront discutés à Doha, pour faire face aux effets et impacts pervers des changements climatiques pour un réel développement », a souligné la ministre.
Selon de récentes études au Togo, les pertes de recettes agricoles des petits producteurs de maïs et de riz du fait des changements climatiques, s’élèveront respectivement à 6,16 milliards de FCFA et 1,4 milliards de F.CFA d’ici 2025. De même, les pertes de biomasse énergie seront de l’ordre de 4,44 milliards de F.CFA. FIN
Lambert ATISSO
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