L’Association des Victimes de Torture au Togo (ASVITTO) a qualifié mercredi de « barbarie policière », la répression de son meeting hier devant le ministère de la sécurité.
Environ une cinquantaine de manifestants de cette Association qui tentaient de se réunir mardi devant le ministre de la sécurité (le meeting est normalement prévu devant le ministère de la justice étant logé à l’intérieur du ministère de l’intérieur) ont été dispersés aux gaz lacrymogènes par des forces de l’ordre. Des jeunes du quartier ont brûlé des pneus et dressé des barricades.
La plupart des membres de l’ASVITTO sont des relâchés de l’affaire de tentative de coup d’avril 2009, après le procès de septembre 2011. Les manifestants exigent l’évacuation sanitaire Capitaine Lambert Adjinon, l’un des douze condamnés encore en prison dans cette affaire.
« Nous condamnons fermement la barbarie policière dont nous avons été victime hier. Et nous mettons en garde l’autorité
gouvernementale en général et les forces de l’ordre en particulier contre toute velléité d’agression sur un membre du Bureau exécutif de l’AVISTTO », souligne une déclaration rendue publique par cette Association lors d’une conférence de presse.
Selon le Commandant Olivier Amah, président de l’ASVITTO, quelques blessés ont été enregistrés dont deux cas graves: « Certaines personnes ont été également interpellées ».
« Mais, aucun membre de l’Association n’a été arrêté », a précisé le Commandant Olivier Amah (En Photo)
Rappelons qu’au total 12 personnes, condamnées à des peines d’emprisonnement allant de 5 à 20 ans dans le procès d’atteinte à la sûreté de l’Etat, croupissent en prison. FIN
Lambert ATISSO
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