Il fallait être au Goethe Institut mercredi soir pour assister au tout dernier concert de la chorale « Freichor Kekeli » de Bremen (Allemagne) à Lomé avec une dizaine de choristes (femmes) de nationalité allemande.
Cette chorale a entamé depuis le 11 octobre, une tournée dans une dizaine de villes du Togo. Ce périple qui prend ce jeudi, est couronné de succès notamment lors des trois concerts officiels qui se sont déroulés à Kpalimé, à Kara et Lomé.
Pour le concert de mercredi soir, cette chorale était accompagnée de deux autres groupes avec qui elle est en partenariat: le groupe artistique Frieden et le groupe artistique Dinyuixola, tous deux jouant des pièces importantes au puzzle.
Le spectacle en valait la peine, car il est rare de voir des blancs chanter en langue éwé.
L’éwé n’est pas la seule langue dans leur répertoire qui contient une grande partie des langues africaines.
Leur histoire qui a commencé il y a 7 ans, lorsque les groupes Dinyuixola et Frieden en voyage d’affaire en Allemagne, prennent connaissance des motivations de la fameuse chorale à chanter en langues africaines.
L’initiative plaît, les premiers cours de chants sont donnés en éwé. Décidées d’aller plus loin, les membres de cette chorale ont pris le pari d’agrandir leurs partitions au Gabon, en Afrique du Sud, en Tanzanie, au Ghana, au Burkina Faso, etc.
Des pays où la chorale espère un jour partir pour faire entendre sa voix, mais les fonds manquent. Un bilan de cette tournée permettra aux membres de cette chorale de prendre la décision.. En tout cas, la tournée du Togo a porté ses fruits.
Les membres de « Freichor Kekeli » dont la directrice de la chorale, Maike Klein, jugent plus que positifs l’accueil chaleureux que leur a réservé le public.
L’ambassadeur d’Allemagne, M. Joseph Weiss était également présent à ce concert. Ce dernier a dû « tirer » sur un rendez-vous pour assister à cette « fête » de chants chorales en langues africaines.
Le concert s’est déroulé en quatre parties avec la prestation de chacun des groupes. Et c’est l’orchestre Frieden qui a ouvert le bal, suivie de la chorale venue de Kpalimé. Viennent ensuite Dinyuixola et la chorale allemande. Les allemandes ont fait vibrer la salle avec des chants traditionnels. Chaque chanson fut réceptionnée par des tonnerres d’applaudissements. La quatrième partie était « l’apothéose » avec les trois groupes réunis sur scène, chantant côte à côte. Une belle image de solidarité et de partage qui a illuminé la soirée à l’Institut Goethe. La chorale et ses partenariats espèrent récidiver l’année prochaine. Et pourquoi pas, avec autant de liesse. FIN
Johana Caruso (stagiaire)
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