Prévue pour démarrer ce samedi au carrefour du feu rouge du boulevard de la Kara et de l’Eglise baptiste à Adéwui, la marche du Front Républicain pour l’Alternance et le Changement (FRAC), s’est déroulée dans le calme et sans incident.
Plusieurs fois empêchée par le ministre de la sécurité, le Colonel Yark Damehane en raison des incidents surevus tout récemment à cet endroit, la marche a finalement eu lieu.
Des jeunes munis de bâtons et gourdins, de cordelettes et de machettes avaient empêché le 15 septembre, une manifestation du Collectif « Sauvons le Togo » (CST). Certains blessés avaient été enregistrés dans le camp des partisans de ce Collectif.
Partis du carrefour du feu rouge du boulevard de la Kara et de l’Eglise baptiste à Adéwui, les manifestants ont sillonné plusieurs artères de Lomé avant de chuter à la plage pour leur meeting traditionnel.
Etaient à la tête du cortège, plusieurs responsables du FRAC dont Jean Pierre Fabre de l’Alliance Nationale du Pour le Changement (ANC).
« Dans un Etat normal, aucune zone de +non droit+ ne doit exister sur le territoire national. Le régime en place a tout fait, pour nous empêcher à mener nos activités dans certaines localités du pays », a déclaré M.Fabre.
Le président de l’ANC n’a pas passé sous silence les dernières élection et désignation par l’Assemblée nationale, des représentants de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), structure chargée d’organiser les prochaines élections législatives. Mais aucune date n’a encore été annoncée pour la tenue de ce scrutin.
Au total 15 membres de cette Commission ont été élus sur les 17 devant la composer. Les deux sièges restants doivent revenir à l’ANC et au Comité d’Action pour le Renouveau (CAR) qui n’ont pas encore proposé de représentants.
Pour M.Fabre, pas d’élection si le processus en cours ne se déroule pas dans la transparence.
Le CST et la Coalition « Arc-en-ciel » ont déjà appelé leurs partisans à des meetings les 26 et 27 octobre prochains. FIN
Edem Etonam EKUE
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