Fin ce vendredi à Tsévié, de la formation des journalistes sur les Pratiques familiales essentielles (PFE)

Ouvert mardi dernier à Tsévié (environ 35 km au nord de Lomé), l’atelier visant à renforcer les capacités des journalistes sur les Pratiques Familiales Essentielles (PFE), s’est achevé vendredi soir après des séances pratiques, a constaté l’Agence Savoir News.

Une trentaine de professionnels des médias publics et privés venus de Lomé et de l’Intérieur du pays dont un journaliste de l’Agence Savoir News ont participé à cette formation initiée par le ministère de la santé avec l’appui financier du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF).

Elle s’inscrit dans le cadre de l’intensification de la campagne de sensibilisation entamée depuis 2008 par le gouvernement togolais.

Ce conclave a permis aux participants d’acquérir certaines notions essentielles relatives à l’allaitement maternel, aux services de santé préventive et curative, au VIH et à la Pratique de Transmission Mère-Enfant (PTME) etc…

Pendant quatre jours, des journalistes ont écouté plusieurs communications telles que: « Médias et Développement », « la Place du Journaliste dans la promotion des PFE » et « la communication pour le Développement, une stratégie pour améliorer la situation de la femme et de l’enfant ».

La dernière séance est axée sur des exercices de groupes sur des thématiques clés dont l’ « Alimentation de complément » et l’ « enregistrement des naissances ».

D’après l’enquête par grappes à indicateurs multiples de 2010 sur le « Suivi de la Situation des enfants et des femmes », près de 33% d’enfants n’ont pas été enregistrés à leur naissance.

Par exemple à l’Ecole Primaire Publique de Dalavé Mondji à Tsévié, sur 82 nouveaux inscrits cette année, 47 n’ont pas leur acte de naissance, soit plus de 50%. Cet état de chose s’explique par le fait que, beaucoup de parents ne déclarent pas la naissance de leurs enfants à l’état civil.

Pour Raymond Kouwonou de la cellule de communication à l’UNICEF, cette formation est d’une grande utilité pour les journalistes: « Le grand défi après la formation, c’est le suivi ».

« Notre souhait c’est que cet atelier nous interpelle tous, pour qu’un regard soit porté vers le volet social dans les préoccupations liées à la communication », a pour sa part précisé Victorien Banassim, chargé de communication au ministère de la Santé.

Des participants interrogés par Savoir News, n’ont pas caché leurs impressions. Agboli, journaliste à la Radio Horizon de Tsévié a surtout apprécié la manière dont les exposés ont été présentés.

« J’ai appris beaucoup de choses sur le bien-être de la femme et de l’enfant. Il me revient de communiquer pour réveiller la conscience des populations de ma communauté », a-t-il indiqué. FIN

De Tsévié, Lambert ATISSO

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