Les prochaines élections législatives « auront lieu, puisque le gouvernement a une responsabilité régalienne », a affirmé vendredi Gilbert Bawara, le ministre de l’administration territoriale.
M.Bawara était intervenu sur les radios privées Légende Fm et Kanal Fm où il a expliqué la position du gouvernement, suite aux réactions des partis politiques de l’opposition au lendemain de l’élection et de la désignation par l’Assemblée nationale, de 15 des 17 membres de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).
La CENI est chargée d’organiser et de superviser les prochaines élections législatives, mais aucune date n’a encore été annoncée pour ce scrutin.
Certains partis politiques de l’opposition dont le Comité d’Action pour le Renouveau (CAR) et la Convention Démocratique des Peuples Africains (CDPA), sont déjà montés au créneau pour demander au pouvoir de « suspendre » le processus d’élection des membres de la CENI.
Les deux sièges restants doivent revenir au CAR et à l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) de Jean Pierre Fabre qui, n’ont pas encore proposé de représentant devant siéger à cette commission électorale.
« Les gens sont libres de se déterminer, mais les élections auront lieu, puisque le gouvernement a une responsabilité régalienne. Et cette responsabilité, on ne doit pas l’exercer pour se faire plaisir ou en fonction des désidératas, des considérations partisanes. Nous devons le faire dans l’intérêt du pays », a déclaré Gilbert Bawara.
« Manifester est légitime, exprimer des préoccupations est légitime. Mais, chercher à bloquer le processus électoral, chercher à s’aborder l’économie nationale, chercher à empêcher les togolais qui vendent dans la rue, créer un climat qui serait de nature à dissuader les investisseurs à venir investir dans notre pays, est une attitude antipatriotique », a-t-il indiqué.
« En ce qui concerne les positions et les philosophies des partis politiques, le gouvernement n’a pas vocation à les changer. Nous restons ouverts au dialogue, nous sommes à l’écoute », a poursuivi le ministre.
« S’il y a des propositions qui peuvent permettre – à travers des mesures concrètes – d’améliorer le processus électoral, ce serait une bonne chose. Nous devons pouvoir continuer à dialoguer pour régler définitivement la question des réformes constitutionnelles et institutionnelles avant l’échéance présidentielle de 2015 », a précisé M.Bawara. FIN
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Junior AUREL
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