La capitale togolaise abritera du 23 au 25 novembre prochain, le Festival Panafricain du Végétarisme, une initiative des associations végétariennes du Togo en partenariat avec des associations sœurs, ont annoncé ce lundi les organisateurs lors d’une conférence de presse.
L’organisation de ce Festival s’inscrit dans la droite ligne de la célébration de la journée mondiale de l’alimentation, journée retenue par les Nations Unies.
A travers ce Festival, les organisateurs entendent proposer une alternative dans l’alimentation des uns et des autres, afin d’aider à manger de manière responsable, à manger pour protéger l’environnement et préserver la santé.
Le concept « alimentation alternative » renvoie à l’alimentation biovege, c’est-à-dire « bio et végétarienne ». C’est un concept qui prend en compte tout ce qui entre en jeu dans la production de nourriture bio végétale.
La plupart des végétariens sont des personnes qui ont compris que le fait de consommer de la viande englobe des actes de violence intolérables envers d’autres êtres vivants.
La conférence de presse animée par les organisateurs de ce Festival est axée sur trois points: les avantages de l’alimentation sur la santé ; l’éthique que véhicule le mode d’alimentation biovégétale et l’apport écologique d’une alimentation responsable.
Le Festival de Lomé connaîtra la participation des organisations végétariennes du continent, de l’Allemagne, de l’Italie, et de certains pays asiatiques membres de « l’International Végétarien Union ».
Le Festival vise surtout à amener l’opinion publique à comprendre qu’il y a une autre forme d’alimentation, parce qu’il faut nourrir le monde. Mais comment ? Faut-il présenter la nourriture qui apporte des dangers à la planète et des impacts négatifs sur la santé ? Il y a-t-il des alternatives qui peuvent nous aider à manger d’une manière responsable, à manger pour protéger l’environnement, pour préserver notre santé? Autant de questions qui seront débattues durant ce Festival.
Les organisateurs du Festival ont profité de l’occasion pour lancer un appel aux producteurs bios et végétariens, à se constituer en coopératives.
« Il y a lieu de demander aux autorités togolaises ainsi qu’aux organisations internationales de prendre en compte les coopératives bio-végétariennes, en les appuyant dans leur fonctionnement », a souligné Ruben Bossendjo, le Coordonnateur « Asol-Togo ».
Ce festival sera très riche en conférences-débats et de démonstrations des menus végétariens, a-t-il indiqué, affirmant que plus de 1.500 personnes sont attendues à ce Festival. FIN
Lambert ATISSO
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